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En effet, l'Association européenne des fruits et légumes (FruitVegetablesEurope), la Fédération espagnole des producteurs-exportateurs de fruits et légumes (Fepex), la Filière française de la tomate (AOPn Tomate de France) et l'Association des producteurs allemands (DPA) ont adressé une lettre commune à la présidente de la Commission européenne, Von der Leyen, et aux commissaires européens au commerce, Valdis Dombrovskis, à la sécurité alimentaire, Stella Kyriakides et à l'agriculture, Janusz Wojciechowski, pour exprimer leur profonde préoccupation face à l'impact négatif de l'accord UE-Maroc sur le marché de la tomate.
Selon le portail Agrodigital, « depuis plusieurs années, FruitVegetablesEurope et ses membres attirent l’attention sur l'impact dévastateur de l'accord UE-Maroc sur le marché de la tomate au sein de l'UE, en raison du non-respect et de la non-application des mesures prévues par ce document. Il existe de réelles inquiétudes concernant la méthode de calcul de la valeur à l'importation des tomates marocaines, la nécessité d'adapter les quotas suite au Brexit et l'étiquetage et le contrôle des tomates cultivées au Sahara ». Et le même portail d’ajouter : « Malgré les avertissements, la situation empire. Cette situation dramatique met en danger la durabilité de l'ensemble de la filière de production de la tomate au sein de l'UE ».
Reprenant cette information, le quotidien espagnol ABC a publié un article sur ce sujet, intitulé : « La production de tomate : Un nouveau conflit avec le Maroc ? Les producteurs exigent des mesures ». Un professionnel marocain opérant dans le secteur de l’exportation des produits agricoles vers l’UE s’est montré rassurant en affirmant que « les choses vont bon train jusqu'à présent et il n'y a aucun problème, contrairement à ce que prétendent certaines parties ».
«Toutes les informations sur les exportations marocaines des fruits et légumes vers l'Union européenne sont sans fondement, car nous traitons avec tous les pays européens et non pas avec un pays en particulier. Les relations commerciales dans le domaine agricole sont régies par l'accord agricole signé entre Rabat et Bruxelles. Lequel accord détermine les conditions d'entrée des produits agricoles marocains sur le marché européen », nous a expliqué cette source qui a requis l’anonymat. Et d’ajouter : « Il ne faut pas mêler un simple incident (la crise entre Rabat et Madrid) avec les relations commerciales entre le Maroc et l'Union européenne ». Ce professionnel a, par ailleurs, appelé les journalistes marocains à ne pas se laisser manipuler par les fausses informations visant à semer la zizanie dans les relations commerciales entre le Maroc et l’UE.
Par ailleurs, une association regroupant les principaux exportateurs d’avocat au Maroc a été créée, récemment, sous l’appellation "Morocco Avocado Association" (MAVA). Cette association a pour mission de servir en tant que catalyseur des différentes démarches déjà existantes en matière d’exportation de l’avocat marocain, dont le but premier est d’assurer et de garantir la sécurité alimentaire des consommateurs européens, a indiqué la MAVA dans un communiqué relayé par la MAP.
La filière s’est en effet engagée depuis plusieurs années dans une démarche de certification à l’international, en particulier Global Gap, afin de renforcer les standards de qualité, des vergers aux usines de conditionnement, a précisé la même source, notant que la filière est accompagnée par des structures étatiques de contrôle et de régulation telles que "Morocco Foodex" ou l’ONSSA, qui effectuent chaque année proactivement des milliers d’analyses sur l’ensemble du territoire pour garantir la sécurité des exportations du pays.
L’avocat marocain bénéficie d’un fort engouement du marché communautaire européen qui représente 90% des exportations, notamment du fait de son excellente qualité gustative ainsi que du transit time de courte durée qui permet de conserver la fraîcheur et la qualité du produit, a poursuivi le communiqué.
En effet, ce fruit à forte valeur ajoutée, bénéficiant d’une demande importante des clients internationaux, représente aujourd’hui une filière d’avenir pour le pays tant au niveau des opportunités d’emploi qu’au niveau des investissements nationaux et internationaux, a indiqué la même source. Il est à noter que l’avocat marocain bénéficie de conditions pédoclimatiques exceptionnelles et propices à son développement, puisque la jeunesse des vergers lui garantit pour de nombreuses années une protection naturelle et biologique favorisant le développement d’une agriculture saine et durable.
T. Mourad