-
Table ronde à Rabat sur le projet du Code de procédure pénale
-
Mise en avant de l'héroïsme des soldats marocains
-
Le projet d'une nouvelle gare routière à Marrakech suscite une grande polémique : Imbroglio juridique et enjeux fonciers
-
Crise politique, défi démocratique : Le Maroc à la croisée des chemins
Selon la SMMAD, l'hépatite C constitue un vrai problème de la santé publique et un sujet de préoccupation majeur pour les autorités sanitaires. Dans vingt ans, ce virus sera la cause directe de 44.000 décès au Maroc, dont 8.800 liés au cancer de foie et 35.000 liés à la cirrhose.
Ces chiffres de l'Observatoire marocain des maladies de l'appareil digestif et du ministère de la Santé, demeurent selon le président de la SMMAD, « partiels ». Il les a jugés critiquables, car il n'existe pas de fichier national qui puisse recueillir des données concernant l'hépatite.
Concernant la question du traitement, la SMMAD est en train de défendre auprès des services du ministère de la Santé, le dossier d'importation de neuf médicaments indispensables, mais non commercialisés au Maroc.
Évoquant le problème de la transplantation hépatique, le Dr Kamal Benhayoun, vice-président de cette société savante a affirmé que cette question soulève au Maroc des polémiques que l'Etat doit régler. Les médecins nationaux seraient, selon lui, aptes à effectuer ce genre d'opérations. Il faut noter que le traitement de l'hépatite C est inaccessible à la plupart des bourses. Un patient débourse 3500 DH par semaine, en sus du suivi médical (analyses, diagnostic, …) et des éventuels effets indésirables qui induisent eux aussi d'autres traitements.