Au C24, les Nations continuent de soutenir la souveraineté marocaine sur son Sahara


Libé
Vendredi 17 Juin 2022

Guinée-Bissau

La Guinée-Bissau a affirmé, devant le Comité des 24 (C24) de l’ONU, que l’initiative marocaine d’autonomie est “le plan le plus réaliste et pragmatique” pour résoudre le différend régional autour du Sahara.

 S’exprimant lors de la réunion annuelle du C24, la Délégation bissau-guinéenne a souligné que pour son pays, l’initiative d’autonomie est “le plan le plus réaliste et pragmatique pour une solution mutuellement acceptable à la question du Sahara”.

Ce plan “a un grand potentiel pour promouvoir un environnement propice au renforcement de la coopération dans la région qui apporterait plus de stabilité et de sécurité dans le Maghreb et au Sahel”, a-t-elle relevé.

Faisant part du soutien de son pays aux efforts onusiens visant à relancer le processus politique, la Délégation a indiqué que les tables rondes tenues à Genève avec la participation du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie et du “polisario”, reflètent l’importance de ce processus mené sous l’égide des Nations Unies.

Elle a, dans ce sens, fait savoir que son pays salue les efforts de l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Staffan de Mistura, pour la reprise du processus des tables-rondes, en capitalisant sur les progrès réalisés par son prédécesseur.

En outre, la Délégation s’est félicitée de la tenue en septembre dernier des élections législatives au Maroc ainsi que de la participation des élus des provinces du Sud aux séminaires régionaux du C24 et aux deux tables-rondes qui ont eu lieu à Genève.

Elle a, par ailleurs, mis en avant les efforts du Maroc pour renforcer notamment le développement des infrastructures, de l’éducation et du secteur de la santé au profit des populations des provinces du Sud, soulignant que ces initiatives ont encouragé plusieurs pays, y compris la Guinée-Bissau à ouvrir des consulats généraux et des représentations diplomatiques dans les villes de Laâyoune et Dakhla.

Evoquant la lutte contre la pandémie de Covid-19, la Délégation bissau-guinéenne a relevé que le gouvernement marocain n’a ménagé aucun effort pour venir en aide aux populations des provinces du Sud, à travers une campagne de vaccination à grande échelle.

Sierra Leone

La Sierra Leone a réitéré, à New York, son soutien au plan d'autonomie présenté par le Maroc pour résoudre le différend régional autour du Sahara.

"La Sierra Leone soutient l'initiative marocaine d'autonomie qui est en phase avec les dispositions du droit international, en particulier la dévolution de l'autorité à la population locale", a indiqué la Délégation sierra-léonaise à l’ONU lors de la réunion annuelle du Comité des 24

Elle a rappelé à, ce propos, que "le Conseil de sécurité, dans toutes ses résolutions successives depuis 2007, y compris la résolution 2602, a salué les efforts sérieux et crédibles du Maroc pour faire avancer le processus vers une résolution" de ce différend artificiel.

Elle a salué le soutien du SG de l’ONU au processus politique mené dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité adoptées depuis 2007 et visant à parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable à ce différend régional autour du Sahara marocain.

Tout en soutenant les efforts onusiens en faveur de la reprise du processus des négociations visant à aboutir à une solution durable à ce dossier, la délégation a émis le souhait de voir ce processus capitaliser sur le progrès réalisé par l’ancien envoyé personnel conformément à la résolution 2602 du Conseil de sécurité.

Elle a, dans ce cadre, salué la nomination de Staffan de Mistura en tant qu’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, ainsi que la première tournée qu’il a effectuée dans la région en janvier dernier, soulignant que son pays estime que le momentum réalisé dans le cadre des tables-rondes avec la participation du Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le +polisario+ doit être maintenu dans ce même format et conformément à la résolution 2602 du Conseil de sécurité.

Elle a, en outre, mis en exergue l’action du Maroc en matière de droits de l'Homme, telle que notée dans les différentes résolutions du Conseil de sécurité, y compris la résolution 2602, mettant clairement en avant le rôle du Conseil national des droits de l'Homme et ses commissions dans les villes de Laâyoune et Dakhla, ainsi que sa coopération avec le Haut commissariat aux droits de l'Homme (HCDH), tout en se félicitant des efforts du Maroc en faveur du développement socio-économique et infrastructurel de la région.

La délégation sierra-léonaise a de même relevé les efforts et les réalisations du Maroc en matière de lutte contre la pandémie de Covid-19 au Sahara, notamment la campagne de vaccination qui a permis un accès gratuit aux vaccins contre le Covid-19.

La Sierra Leone a saisi cette occasion pour saluer le respect par le Maroc du cessez-le-feu au Sahara, tout en appelant les autres parties à se conformer au cessez-le-feu dans l'intérêt de la paix et de la stabilité dans toute la région.

La délégation a, par ailleurs, déploré la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf dans le sud-ouest de l'Algérie.

Elle a insisté, à ce propos, sur la nécessité de s’attaquer à la situation des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf, en appelant à l’enregistrement et au recensement des populations en conformité avec le mandat du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), au droit international humanitaire, à toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, y compris la résolution 2602.

Elle a enfin appelé la communauté internationale à continuer à soutenir les efforts consentis par toutes les parties prenantes pour parvenir à une solution viable et pragmatique à ce conflit régional autour du Sahara marocain.

Burkina Faso

Le Burkina Faso a réaffirmé, devant le Comité des 24 (C24) de l’ONU, son soutien au plan d’autonomie présenté par le Maroc pour clore le différend autour du Sahara, tout en saluant les efforts "sérieux et crédibles" du Royaume afin de résoudre cette question.

 Intervenant lors de la réunion annuelle du C24, l’ambassadeur, représentant permanent du Burkina Faso à l’ONU, Seydou Sinka a souligné que son pays soutient le processus politique en cours, mené sous l'égide exclusive du Secrétaire général de l’ONU, visant à parvenir à une solution politique, réaliste, durable et de compromis à ce différend régional, tel que recommandé par les 18 résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007.

Il s’est félicité dans ce sens de la première tournée dans la région que l’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara effectuée en janvier dernier.

Mettant en avant les avancées notables enregistrées lors des deux tables rondes tenues à Genève entre l’Algérie, le Maroc, la Mauritanie et le “polisario”, le diplomate burkinabè a exprimé le soutien de son pays aux efforts de M. de Mistura pour la reprise de ce processus, là où s'est arrêté son successeur avec les mêmes participants et sous le même format, en application de la résolution 2602 du Conseil de Sécurité.

Dans le même ordre d’idées, le Burkina Faso a salué la demande du Conseil de sécurité faite aux quatre participants, de rester engagés, tout au long de la durée du processus afin qu'il aboutisse, en se disant convaincu que les Nations Unies “doivent continuer de jouer un rôle déterminant dans le règlement de cette question”.

L’ambassadeur a, en outre, indiqué que parvenir à une solution politique à ce différend de longue date et à une coopération renforcée entre les Etats membres de l'Union du Maghreb arabe, “contribuerait sans aucun doute à la stabilité et à la sécurité dans la région du Sahel”.
Il a, par ailleurs, appelé toutes les parties au respect du cessez-le-feu “pour ne pas porter un coup aux efforts du Secrétaire général des Nations Unies visant à aboutir à une solution politique de la question”.

Papouasie-Nouvelle-Guinée

La Papouasie-Nouvelle-Guinée a mis en avant, devant le Comité des 24, le soutien international grandissant en faveur du plan d’autonomie présenté par le Maroc pour clore le différend régional autour du Sahara.

"Il est en effet agréable de noter le soutien international croissant à cette proposition de compromis crédible et nous sommes encouragés par un tel soutien qui aidera toutes les parties prenantes concernées dans ce différend à trouver une solution durable et pacifique" à ce conflit régional, a souligné le Représentant permanent de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, Max Hufanen Rai, lors de la réunion annuelle du C24 à New York.

Pour la Papouasie-Nouvelle-Guinée, un dialogue inclusif à tous les niveaux pour toutes les parties prenantes est un "outil important" pour favoriser une compréhension mutuelle et jeter des ponts vers un règlement politique de cette question importante au profit de toutes les parties concernées, a-t-il indiqué.

Cette solution, a-t-il insisté, doit être basée sur des réalités pratiques, un esprit de bonne foi et le compromis tel que stipulé par le plan d’autonomie “louable” présenté par le Maroc et conformément à la Charte des Nations Unies, aux 18 résolutions du Conseil de sécurité adoptées depuis 2007 ainsi qu’aux résolutions pertinentes de l’Assemblée générale de l’ONU.

Le diplomate a, en outre, exprimé le “plein soutien” de son pays au processus politique mené sous l’égide du SG de l’ONU visant à parvenir à une solution politique mutuellement acceptable, négociée et durable, tout en appelant à encourager davantage le momentum important actuel.

Dans ce contexte, il a salué la nomination de Staffan de Mistura en tant qu’Envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara, ainsi que son approche “proactive” illustrée par sa première tournée dans la région en janvier dernier.

En droite ligne de cet esprit constructif, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a dit encourager et soutenir ses efforts pour reprendre le processus des tables-rondes et capitaliser sur le “bon travail” de son prédécesseur impliquant les principales parties prenantes: le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le +polisario+ sous le format de réunion existant et en conformité avec la résolution 2602 du Conseil de sécurité.

Se félicitant du “succès” des deux précédentes éditions des tables-rondes tenues entre le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le +polisario+, le diplomate a mis en avant l’accord entre ces parties pour la tenue d’un troisième round de dialogue sous ce même format.

“Nous encourageons cet élan positif pour trouver une solution politique durable acceptable pour toutes les parties concernées”, a-t-il encore indiqué, saluant par la même les efforts de paix, de stabilité et de sécurité dans la région, notamment le plein respect par le Maroc du cessez-le-feu. Il a, dans ce cadre, appelé les autres parties à suivre l’exemple du Royaume.

M. Rai a, par ailleurs, mis en avant les efforts continus du Maroc en faveur du développement durable dans les provinces du Sud à travers notamment des investissements socio-économiques et infrastructurels substantiels, qui transforment la vie des populations locales.

Le diplomate a également salué les actions entreprises par le Royaume pour améliorer la participation politique au Sahara marocain, comme en témoignent les dernières élections démocratiques, libres et transparentes qui ont connu un taux de participation “impressionnant”, ajoutant que des élus issus démocratiquement de ces scrutins prennent part aux séminaires régionaux du C24. Ils ont également participé aux deux précédentes tables-rondes qui ont eu lieu à Genève.

Le Représentant permanent de la Papouasie-Nouvelle-Guinée à l’ONU a, en outre, mis en exergue le climat de respect des droits de l’Homme dans les provinces du Sud et les efforts du Maroc pour relever les défis posés par la pandémie de Covid-19, notamment à travers des campagnes de sensibilisation et de vaccination en faveur des populations locales.
Il a, de même, salué la dynamique d’ouverture de consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla.

Le diplomate a, par ailleurs, souligné l’urgence de s’attaquer à la situation des droits de l’homme dans les camps de Tindouf dans le sud-ouest de l’Algérie, dénonçant des “violations” des droits fondamentaux, en particulier ceux des femmes et des enfants. Ces violations ne cessent d’être pointées du doigt par la communauté internationale, a-t-il dit.

M. Rai a appelé à l’enregistrement et au recensement des populations dans ces camps conformément au mandat du Haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), au droit international humanitaire, à toutes les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, y compris la résolution 2602, ainsi qu’aux recommandations du Secrétaire général des Nations Unies


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