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Dans une lettre adressée aux ministères de la Justice et de la Communication, au président de la Haute autorité pour la communication audiovisuelle, au président du Syndicat national de la presse marocaine et au président de la Fédération marocaine des éditeurs de presse, le Conseil a souligné que, dans le cadre de l’exercice de ses attributions relatives au suivi de la situation des droits de l’Homme dans notre pays, il a été interpellé par le traitement médiatique réservé à cette affaire par des organes de presse, qui ont publié les photos, les noms complets des personnes poursuivies dans cette affaire et des membres de leur famille, ainsi que des informations détaillées et précises à leur sujet, sans prendre en considération les critères, les règles juridiques et déontologiques à respecter pour garantir un procès équitable, dont principalement, les principes de la confidentialité de l’enquête et de la présomption d’innocence.
Le Conseil précise que, s’il a enregistré avec satisfaction les directives Royales adressées aux autorités compétentes afin d’ouvrir une enquête judiciaire sur cet incident et d’informer l’opinion publique des conclusions des investigations, avec toute la célérité et la transparence requises, il a noté également que le Souverain a appelé à la nécessité de s’astreindre à la primauté de la loi, sous l’autorité de la justice.
Dans ce cadre, le Conseil a insisté sur le respect des principes des droits de l’Homme reconnus dans le traitement médiatique de cet acte criminel, dont on ne peut nullement hésiter de qualifier de violation d’un des principes fondamentaux des droits de l‘Homme, qui est le droit à la vie.