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Au-delà de l'aspect purement sportif, il faut considérer les multiples avantages liés aux épreuves internationales de l'Atlas Pro Tour.
Il y a d'une part l'aspect promotionnel et touristique. Huit golfs de Cinq régions différentes ont été visités : Marrakech, Rabat, Essaouira, El Jadida et Larache. Des images télévisuelles et des photos propres à assurer la promotion touristique des régions et des golfs.
Il y a aussi l'aspect de valorisation et de promotion des pros et des amateurs nationaux qui, confrontés à une concurrence internationale, ne peuvent que progresser.
L'organisation de ces tournois internationaux procure également un incomparable atout : celui de disposer de Carte d'Accès (Wild Cards) sur l'Alps Tour et l'EPDTour, ce qui permet aux pros marocains de jouer à l'étranger.
L'analyse des performances des professionnels nationaux sur l'ensemble des tournois internationaux qu'ils ont disputés, peut sembler pour certains, quelque peu en deçà des attentes, mais il convient toutefois d'affiner celle-ci et d'étudier leurs performances d’une manière plus profonde.
Sur 8 épreuves, 55 pros ont été alignés (environ 7 pros par épreuve). 19 ont passé le cut soit environ 34,5% du total et 36 ne l'ont pas passé.
L'EPDTour qui est un peu plus représentatif du Circuit avec 6 épreuves sur 8 organisées, offre une base intéressante de comparaison des performances par pays. A titre d'exemple, sur l'Open Al Maaden, 31 Allemands ont été engagés, 13 ont passé le cut, 18 ne l'ont pas passé, soit 41,5% du total.
Les Hollandais ont aligné 13 joueurs, 5 ont passé le cut, 8 ne l'ont pas passé, ce qui représente 38,5 %.
Tous ces chiffres sont assez proches des résultats enregistrés par les pros marocains et prêtent à l'optimisme. Des performances qui sont conformes aux attentes, sachant que Fayçal Serghini a pu fouler à deux reprises le podium en étant classé troisième.
A titre comparatif, les golfeurs tunisiens font le dur apprentissage des tournois internationaux et leur joueur n'a pas pu passer un cut cette année.
Au niveau des amateurs, qui ont d'ailleurs une grande marge de progression, seuls Rochdi Soufiane et Mustapha Al Mouass ont émergé du lot en passant des cuts. Les perspectives sont encourageantes.
Enfin, il y a lieu de signaler que la saison 2012 est réellement celle de la consolidation. Elle préfigure le réel démarrage du golf marocain professionnel et amateur dans un proche avenir.