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Il s’agit de missiles antichar capables de cibler des sites à la fois à l’intérieur et à l’extérieur du champ de vision en utilisant des coordonnées numériques et qui peuvent également résister à des conditions météorologiques extrêmes. Selon la société productrice Rafael, ils utilisent un chercheur semi-automatique, un GPS et une liaison de données bidirectionnelle pour permettre la détection de cibles et le guidage en vol. Ils peuvent être intégrés aux véhicules terrestres, ainsi qu'aux hélicoptères et aux navires de guerre, et offrent une précision extrême et des ogives puissantes. On ne sait toujours pas si le Maroc installera ses prochaines acquisitions dans des véhicules tactiques comme le Sandcat de Plasan ou le JLTV d'Oshkosh ou sur les hélicoptères. De l’avis de «Defensa.com», ce deuxième choix augmentera considérablement la capacité opérationnelle des hélicoptères d'attaque de l’armée marocaine.
Force est de constater que les programmes d'armement marocains se sont dernièrement focalisés sur la formation numérique de l'environnement de combat grâce à l'acquisition d'armes de haute technologie et éprouvées au combat, notamment celles fabriquées en Israël. Dans le récent conflit entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, les armes israéliennes ont, en effet, joué un rôle important dans la neutralisation systématique des systèmes de défense aérienne et l'exposition totale du champ de bataille.
Les drones kamikazes Harop, qui seront bientôt commandés par le Maroc, ont détruit trois systèmes de défense aérienne à longue portée S-300PS. Les missiles à pointes ont également joué un rôle important dans la destruction de dizaines de chars, de véhicules blindés, de systèmes d'artillerie et de lance-roquettes dans la région du Haut-Karabakh. Le missile Spike NLOS a également réussi à détruire le système de défense aérienne mobile Pantsir S1 en Syrie.
Le Maroc continue de développer sa stratégie de diversification de ses fournisseurs d’armes. Après les Etats-Unis, la Russie et certains pays de l’UE, la Turquie et Israël sont aujourd’hui les principaux bénéficiaires de cette stratégie. Le Royaume a notamment signé un contrat avec Ankara, en avril dernier, pour l’achat de 13 drones de combat «Bayraktar TB2», qui ont démontré leur grande capacité à neutraliser les systèmes Pantsir S1 en Syrie et en Libye, en plus d'autres systèmes de défense aérienne tels que 9K33 Osa et 9K35 Strela-10 dans la région du Haut-Karabakh. Selon le quotidien turc Daily Sabah, le Maroc envisage également de commander des véhicules blindés de type «Ejder Yalçın» qui «répondent parfaitement aux besoins des unités militaires et des forces de sécurité, même dans les conditions les plus défavorables», explique la même source, avant d’ajouter : «Ils sont considérés comme un leader de leur catégorie avec leur niveau de protection, leur mobilité et leur capacité de charge utile».
Rappelons enfin qu’Israël a déjà vendu au Maroc, par l’intermédiaire de tiers, des drônes de reconnaissance et d'autres systèmes militaires, dont ceux de communication et de contrôle, tels que des systèmes radar pour les avions de combat. Selon Times of Israël, l’État hébreu et le Maroc ont également conclu un accord en matière de cybersécurité. Il s'agissait du premier accord de cyberdéfense mis en place entre les deux pays, depuis la reprise de leurs relations diplomatiques. «L'accord porte sur la coopération opérationnelle, la recherche, le développement et le partage d'informations», précise la même source qui rappelle que des experts marocains devraient bientôt se rendre en Israël, pour perfectionner leurs connaissances dans la lutte contre les cyberattaques.