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Intervenant lors d'une session sous le thème «Combattre l'intolérance et la discrimination basées sur la religion ou la conviction», Mohamed El Milahi, parlementaire à la Chambre des représentants et membre de la section nationale au sein de l'AP-OSCE, a indiqué que cette initiative a été entreprise par le Parlement marocain, en la personne du président de la Chambre des représentants, Habib El Malki, en sa qualité de président de l'Union parlementaire des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique (UPCI).
Ladite initiative a été entérinée à l'unanimité par le comité exécutif de l'Union lors de la réunion extraordinaire tenue le 17 juillet dernier à Rabat, a ajouté Mohamed El Milahi, précisant qu'il a été proposé de mettre en oeuvre cette initiative au niveau de l'ONU et de ses agences spécialisées, notamment l'UNESCO et l'Alliance des civilisations des Nations unies. Et de souligner que cette initiative se propose d'œuvrer, à partir de l'ONU, en vue de décréter cette Journée mondiale afin de lutter contre l'islamophobie et de promouvoir le dialogue des civilisations et la tolérance, relevant qu'elle offrira aussi l'occasion pour appeler à la coexistence, faire connaître l'islam et ses nobles valeurs de modération et de juste-milieu, et rejeter les discours erronés liés à l'islam et les stéréotypes entourant les musulmans, lesquels puisent leurs fondements dans l'islamophobie et la peur de l'Autre.
Dans ce sens, il a émis le voeu de voir l'AP-OSCE appuyer cette importante initiative, tout en comptant sur les efforts des Parlements des pays membres de l'Organisation européenne et de leurs parlementaires respectifs pour soutenir cette initiative et oeuvrer à l'accélération de sa mise en oeuvre au niveau des Nations unies.
La réalisation de ce noble objectif requiert la mobilisation des efforts de la communauté internationale et l'implication des hommes politiques, des intellectuels et de l'opinion publique également, a-t-il insisté.
Il a, par ailleurs, tenu à saluer la proposition visant à adopter la langue arabe en tant que langue de travail aux côtés des autres langues au sein de l'AP-OSCE, tout en souhaitant que cette suggestion fasse partie des recommandations de cette 18è Assemblée parlementaire dans l'optique de sa mise en application.