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«Il y a clairement un risque de grève, a prévenu à la BBC le N.4 mondial. Je sais pour en avoir déjà parlé avec eux, que certains joueurs n’ont pas peur d’y recourir.»
«Il faut espérer qu’on en n’arrivera pas là, mais les joueurs y songent», a insisté l’Ecossais, ajoutant que les discussions entre les joueurs reprendront le mois prochain au Masters 1000 de Shanghai Masters, après avoir débuté durant l’US Open.
«Nous entamerons des discussions avec l’ATP et la Fédération internationale de tennis (ITF), pour voir si des compromis peuvent être trouvés, a poursuivi Murray. Si ce n’est pas possible, nous prendrons des dispositions. Nous voulons juste que certaines choses changent. Qu’il y ait un tout petit peu moins de tournois chaque année, soit deux à trois semaines de moins. Ce n’est pas déraisonnable.»
Le week-end dernier, Murray, qui a contribué par deux victoires en simples à l’accession de la Grande-Bretagne au Groupe I de Coupe Davis, après un succès sur la Hongrie (5-0), avait ouvertement critiqué le calendrier, le qualifiant de «bordélique».
Il avait dû rejoindre ses coéquipiers en Ecosse au lendemain de son retour de New York où il avait été éliminé en demi-finale de l’US Open par Rafael Nadal. Vendredi, l’Espagnol avait également évoqué la possibilité de faire grève, après avoir fait part de son agacement contre le calendrier, «inacceptable», qui ne séparait que de quelques jours la finale de l’US Open des demi-finales de Coupe Davis.
Dans l’œil du viseur de Nadal, le président de la FIT, l’Italien Francesco Ricci Bitti avait répliqué, estimant que le N.2 mondial «se trompait d’interlocuteur» lorsqu’il s’est plaint de la proximité entre Grand Chelem et Coupe Davis, «car l’ATP contrôle 90% du calendrier».
L’ATP, quant à elle, s’est également défendue, arguant que la plupart des finales de tournois avaient été réduites au meilleur des deux sets gagnants et que les 8 premières têtes de séries débutaient généralement au second tour.