Isabelle Lamour vient d’être élue présidente de la Fédération française d’escrime devenant ainsi la première dame à la tête d’une discipline olympique en France. Une élection qui devait, pour ainsi dire couler de source, la nouvelle présidente ayant l’escrime dans le sang.
De ce côté-ci, cette si belle et élégante discipline se trouve, en revanche, malmenée, martyrisée, victime de tous les abus et de tous les excès. C’est là toute la différence entre Isabelle et Mohemmad.
Faut-il préciser que c’est de Mohemmad El Ferraâ, celui-là même qui a défrayé la chronique, à coups de milliards, au niveau de la MGPAP qu’il s’agit?
L’Etat de droit qui serait le nôtre, permettrait à un citoyen même condamné en première instance et en appel, et tant qu’il lui reste la possibilité d’un ultime recours, de continuer à gérer la chose publique, voire de chercher à briguer quelques nouveaux mandats ou fonctions, pour peu que l’on soit effronté et dénué de bon sens.
El Ferraâ, pour rappel, n’a rien trouvé de mieux que de s’improviser président de la Fédération Royale marocaine d’escrime lors d’une «assemblée générale» tenue à Essaouira (bien sûr) à l’insu des clubs les plus dynamiques et les plus représentatifs. La présidence par «alliance», cela existe désormais. On ne lui a jamais connu quelque penchant vers l’escrime, contrairement à son épouse qui se trouve être présidente d’une association souirie d’escrime.
Le ministre Ouzzine qui ne cesse de promettre des lendemains meilleurs pour le sport national reçoit aujourd’hui quelques dirigeants qui ne peuvent être insensibles au sort infligé à l’escrime nationale. Saura-t-il mettre fin à cette mascarade ?