-
Participation du Maroc à la 2ème réunion sur la stratégie arabe de l’éducation aux médias
-
Adoption de la Déclaration de Praia
-
Omar Hilale co-préside à New York le Forum de l'ECOSOC sur la science, la technologie et l'innovation
-
Des diplomates étrangers s'informent de la dynamique de développement à Dakhla-Oued Eddahab
Mais voilà, s’il y a un reproche que l’on devait faire à ce sujet, ce serait bien à la diplomatie marocaine pour avoir négligé la piste britannique. « Nous avons concentré nos efforts sur l’axe Paris-Madrid-Washington, au détriment de la Grande-Bretagne où le Polisario mène une grande action de lobbying auprès de l’opinion publique », reconnaît une source diplomatique. « On a bien remarqué comment le Polisario se sert d’un simple délit commun perpétré à Laâyoune pour en faire une vraie affaire de violation des droits de l’Homme », poursuit notre source, regrettant ce qu’il appelle « le rôle effacé » du Maroc quand il s’agit de donner la réplique. « Il va sans dire que la situation humanitaire est catastrophique à Tindouf.
Des pratiques dignes de l’époque stalinienne sont pourtant monnaie courante dans les camps de Lahmada. Il y a de quoi rameuter l’opinion publique internationale. Mais le Maroc, au lieu d’attaquer, préfère rester sur la défensive », déplore notre source.
Cela étant, la tendance actuelle au Conseil de sécurité est à l’adoption d’une résolution consensuelle. D’après nos sources, le Conseil de sécurité se dirige vers une résolution qui fera la part des choses. Il n’y sera question ni du monitoring des droits de l’Homme au Sahara, ni de celui du recensement de la population séquestrée à Tindouf. Le Conseil poussera vers la reconduction de la même ligne diplomatique suivie par l’actuel Envoyé personnel de Ban Ki-moon, l’Américain Christopher Ross. La résolution annoncée sera un nouveau feu vert à la démarche du médiateur onusien, ce qui implique, comme l’a mentionné le SG de l’ONU dans son rapport au Conseil de sécurité, que la Minurso sera re-mandatée jusqu’au mois d’avril 2011. Par ailleurs, la résolution attendue invitera les parties à coopérer pleinement avec l’émissaire Christopher Ross en vue de trouver une « solution juste, durable et mutuellement acceptable » au conflit du Sahara.
S’agissant de la solution d’autonomie, une source a assuré que le Conseil de sécurité ne manquera pas, comme il l’a fait auparavant, de souligner le caractère « sérieux » et « crédible » des efforts du Royaume du Maroc pour tourner la page du conflit.