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Tenue à Rabat de la 11ème réunion de la Commission militaire mixte maroco-espagnole
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Consolidation de la coopération entre les pays du Sud : Un impératif stratégique face aux défis économiques et géopolitiques
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Débat à Laâyoune sur les dimensions stratégiques de l'Initiative Royale pour l'Atlantique
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Le plan d’autonomie, un socle crédible, sérieux et pragmatique pour une solution durable et consensuelle

C’est le premier rapport établi par le nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Christopher Ross, depuis sa nomination à ce poste début janvier 2009 et sa tournée effectuée en février dernier dans la région.
Le mandat de la MINURSO qui exprire à la fin du mois en cours sera certainement prorogé par une résolution des Quinze qui se réuniront le 30 avril courant. Toutes ces actions et réunions programmées pour ce mois semblent vouloir activer ce dossier qui n’a que trop duré et le relancer en vue d’engager des négociations entre toutes les parties concernées par ce conflit artificiel.
Le blocage imposé par Alger trouve ses origines dans les résolutions des Nations unies qui ne vont pas dans le sens de ses intérêts propres.
Le projet d’autonomie proposé par le Maroc est en passe de recueillir de plus en plus de voix favorables parmi les pays les plus en vue, notamment parmi les membres permanents du Conseil de sécurité, d’experts et autres observateurs avisés.
Alger semble oublier ou veut oublier, intérêt oblige, qu’avec tous ces blocages imposés au processus de paix dans la région, il y a des Sahraouis séquestrés à Tindouf qui souffrent et qui sont obligés de faire face à des exactions faisant fi du respect des droits de l’Homme tels qu’ils sont universellement reconnus.
Alger tente de pousser dans le sens d’un certain élargissement de quelques prérogatives de la MINURSO. Et cela est bien sûr aux dépens de la souveraineté du Maroc sur ses territoires.
Alger fait un tapage continu et interrompu dans ce sens. L’entêtement des responsables algériens va jusqu’à refuser les bons offices arabes proposés lors du dernier Sommet de Doha en vue de résoudre tous les problèmes entre les deux pays frères. Ce rejet a été exprimé dernièrement par le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci.
Et si, par ailleurs, tout le monde s’accorde à apprécier les avancées du Maroc pour ce qui est des droits de l’Homme, un Maroc qui a franchi de grandes étapes vers la réconciliation avec un passé qui n’était pas toujours pour faire l’unanimité, l’Instance Equité et réconciliation est, à ce niveau, un modèle envié en attendant d’être suivi par d’autres pays. Alger y gagnerait beaucoup si jamais il se décidait à ce niveau, au lieu de continuer à s’escrimer sur tous les fronts cherchant, vainement, à salir l’image du Maroc.
Cela dit, et à propos de ce dossier fabriqué de toutes pièces et qu’il lui a été imposé contre toute logique et contre les valeurs qu’engendrent le bon voisinage, une culture et une histoire communes, le Maroc ne peut en aucune manière aller au-delà de sa proposition d’autonomie.
A propos de l’Initiative marocaine d’accorder à nos provinces du Sud une large autonomie sous la souveraineté marocaine, le président du parlement autonome de Sicile, Francisco Cascio, en visite officielle au Maroc, a affirmé, jeudi à Rabat, qu’il encourageait cette Initiative. Et de citer le modèle de la Sicile qui « s’est dotée, depuis 60 ans, de l’autonomie, tout en gardant des liens avec l’Italie".