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A l’entame de son intervention, le chef du Groupe socialiste au Parlement a insisté sur la nécessité de faire participer les élus et les différents partenaires économiques et sociaux dans la préparation préalable du projet de loi de Finances.
Tout en rappelant le dernier amendement apporté sur la loi de Finances de 1998, et les grands changements et mutations qu’a connus le Maroc et le monde au niveau économique et financier ainsi que le rôle de plus en plus grandissant joué par la société civile, Ahmed Zaidi a fait savoir que de nouvelles activités économiques et plusieurs services ont vu le jour, ce qui exige de nouvelles lois et des amendements fondamentaux en vue de répondre favorablement aux différents besoins qui sont apparus il y a un peu plus d’une décennie. Et de préciser que pour le Groupe socialiste, les réformes de la loi organique des finances doivent prendre en considération les exigences et les nouveaux contextes du financement public de développement ainsi que la préservation des équilibres nécessaires entre le financier et le social et à même de garantir au Parlement le contrôle des dépenses des deniers publics.
Dans ce cadre, Ahmed Zaidi a souligné lors de cette journée organisée en partenariat avec la Fondation Abderrahim Bouabid, l’importance de l’activation du contrôle du Parlement au niveau des établissements publics qui disposent d’énormes investissements dépassant souvent et de loin ceux de certains ministères. Ce contrôle constitue le seul moyen de mettre fin à la mauvaise gestion et aux multiples dysfonctionnements qui ont marqué ces établissements dont les résultats ont été confirmés par la Cour des comptes, a-t-il souligné.
« Il est inadmissible que des établissements publics chargés de l’investissement d’environ deux tiers des deniers publics échappent au contrôle parlementaire », a indiqué Ahmed Zaidi.
Pour sa part, le délégué général de la Fondation Abderrahim Bouabid, Ali Bouabid, a indiqué lors de son intervention que ce programme préparé par plusieurs parlementaires de différents partis repose sur l’analyse et le diagnostic de la réforme des finances proposée par le gouvernement, et ce en prenant en compte les acquis , les perspectives, les actions entreprises, les exigences, les insuffisances, entre autres.
Tout en soulignant que ce programme propose l’organisation du projet de loi de Finances suivant les politiques publiques et un budget plus global, Ali Bouabid a annoncé que la Fondation Abderrahim Bouabid présentera début janvier 2011 un rapport qui comportera l’avis de plusieurs parlementaires et leurs propositions concrètes et justifiées et ce pour la révision de la loi organique des Finances.