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En réponse à une question orale à la Chambre des conseillers sur «l'accroissement du secteur informel», le ministre a précisé que le commerce domine l'activité de ces unités informelles avec 57,4 %, suivi des services (20 %) et l'industrie (17,2 %), selon les statistiques du Haut Commissariat au Plan. La non tenue d'une comptabilité figure parmi les critères essentiels dans la classification des activités dans le secteur informel, a-t-il ajouté, relevant que ce secteur prend plusieurs formes, notamment l'occupation illégale du domaine public, le commerce des produits de contrebande ou périmés et la fraude fiscale. M. Chami a dans ce cadre passé en revue les mesures prises par le gouvernement pour faire face à ce phénomène.
Elles consistent essentiellement à faciliter l'accès aux services comptables à travers l'adoption d'une comptabilité simplifiée et la création de centres de gestion agréés au sein des Chambres de commerce, à développer les normes relatives aux critères des produits industrialisés et à renforcer le contrôle des produits sur le marché intérieur.
Le gouvernement a également œuvré au soutien de plusieurs institutions de contrôle, à l'instauration des règles de transparence dans les transactions commerciales, à la simplification des procédures administratives ainsi qu'au soutien du commerce de proximité et de la protection du consommateur, a ajouté le ministre.