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L’accélération de la transformation digitale est de nature à favoriser le changement des modes de production, l’accès des citoyens aux services de base et l’inclusion économique et financière des populations, a relevé M. Rahhou qui prend part aux travaux de la Conférence internationale sur la "Transformation digitale: entre régulation et compétitivité".
Tout en soulignant que le modèle économique des plateformes numériques constitue un défi pour les régulateurs et les autorités de la concurrence, M. Rahhou a estimé que la transformation digitale exerce un impact profond sur le fonctionnement des marchés aussi bien au niveau de l’offre que de la demande.
Dans ce contexte, il a mis en relief l’intérêt accordé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI à la question de la transformation digitale, comme en témoigne le discours du Souverain prononcé à l’ouverture de la session printanière du Parlement et dans lequel, Sa Majesté le Roi avait insisté "sur la nécessité de la mise en œuvre effective de la Charte de déconcentration administrative, la simplification et la digitalisation des procédures, la facilitation de l’accès au foncier et aux énergies vertes et l’appui financier aux porteurs de projets".
De même, le nouveau modèle de développement considère la transformation digitale comme levier de développement et de changement et catalyseur des transformations, a rappelé M. Rahhou.
De son côté, Frédéric Jenny, président du Comité de la concurrence au sein de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), a fait savoir que cette organisation internationale accorde un grand intérêt à la question de l’économie digitale, relevant que l’accès à la donnée devient un élément de concurrence d’une grande importance au niveau mondial.
Dans ce contexte, il a insisté sur la nécessité de réguler cet accès aux données et de garantir sa sécurité et son intégrité, indiquant qu’une bonne régulation exige la compréhension du fonctionnement de la concurrence entre tous les secteurs économiques.
Dans une déclaration à M24, la chaîne télévisée de l’information en continu de la MAP, le directeur Général de l’Agence de développement du digital (ADD), Sidi Mohammed Drissi Melyani, a fait savoir que cette rencontre aborde l’évolution des écosystèmes publics et privés, en particulier l’usage des outils digitaux et de la transformation numérique comme vecteur pour avoir une concurrence effective et améliorer la régulation au niveau du marché marocain.
L’ADD, à travers un certain nombre d’outils digitaux, vise à permettre l’accès équitable à la Data et aux données et ce, dans l’objectif de garantir une concurrence saine et d’aider les métiers de régulation à mieux gérer les marchés marocains, a-t-il expliqué.
Organisée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, conjointement par le Conseil de la concurrence, l'Agence nationale de Réglementation des télécommunications (ANRT) et l’Agence de développement du digital (ADD), cette Conférence internationale connaît la participation des représentants d’instances de gouvernance, d'autorités de la concurrence, d'organismes internationaux et régionaux, d'acteurs économiques, ainsi que des experts et spécialistes du monde juridique, économique et financier.
Cette rencontre, de deux jours, aborde les enjeux liés à l'évolution importante vers le numérique observée ces dernières années à l’échelle internationale, ainsi que ses impacts sur la régulation et la concurrence.