-
Sahara : La Côte d'Ivoire réitère son “plein appui” au plan marocain d'autonomie
-
Des pétitionnaires internationaux dénoncent à l’ONU l'enrôlement militaire d'enfants dans les camps de Tindouf
-
Focus à New York sur la dynamique de développement au Sahara
-
Suspension des protestations syndicales à l'ONEE: Un accord en vue pour la SRM Casablanca-Settat
-
Rentrée parlementaire: Un agenda législatif intense qui trace les contours d’une nouvelle étape sur les plans social et économique
"Cette démarche s'inscrit dans la volonté de répondre aux besoins des agriculteurs qui font actuellement face à un manque de candidats, notamment pour les travaux saisonniers, remettant en question certaines récoltes", indique le syndicat majoritaire dans un communiqué.
La convention a été signée avec l'Office français de l'immigration et de l'intégration Ofii et l’Anapec.
La FNSEA dit ainsi vouloir poser "les fondations d'une démarche vertueuse et responsable dont l'enjeu est clair: proposer aux agriculteurs un process de recrutement collectif et sécurisé, tout en garantissant aux salariés une introduction, une intégration et un retour dans leurs pays dans un cadre organisé et respectueux".
Les travailleurs saisonniers étrangers, revenus en nombre depuis la levée des restrictions liées au Covid-19, sont un rouage indispensable de l'agriculture française.
Dans les entreprises agricoles, cette force de travail s'est rendue si incontournable, au fil des ans, que les employeurs ont demandé aux autorités françaises d'organiser des ponts aériens exceptionnels au plus fort de la pandémie, pour acheminer des bras alors que les liaisons aériennes étaient à l'arrêt.
L'Ofii, rappelle l’AFP, avait ainsi fait venir 900 travailleurs marocains en octobre 2020 pour "sauver les récoltes" de clémentines corses. Ou encore 300 autres en décembre de la même année vers les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse pour travailler dans le maraîchage et l'horticulture.