Pour quelle mystérieuse raison son 4x4 se trouvait-il sur les lieux ?
Ce redresseur de torts improvisé, que l’on sache, n’est ni soldat, ni gendarme, ni membre des Forces auxiliaires.
Il faut juste rappeler que les seuls civils, inciviques de facto, à s’aventurer dans ces lieux, ce sont les contrebandiers.
On n’oserait le penser. Lui, Abdelaziz Aftati, ce parlementaire si fougueux, si emporté, si surexcité, si … président de ce qui est pompeusement appelé « Commission de l’intégrité et de la transparence » instaurée par ce parti qui se dit modèle d’intégrité, de transparence et de la lutte contre toutes formes de prévarication … !
Incroyable! Impensable ! Inimaginable ! Sauf qu’il n’en reste pas moins que c’est plus que louche tout ça. Surtout qu’il n’était pas seul dans son beau 4x4 et que les informations provenant des frontières maroco-algériennes disent que l’un de ses illustres passagers serait un contrebandier notoire.
Le premier responsable de l’intégrité et de la transparence dans ce parti qui se veut de justice et de développement a su par ailleurs comment se tirer du pétrin. Une fois appréhendé, il fait usage de ses précieux contacts. Ni vu, ni connu. C’est un … pauvre colonel de la gendarmerie qui en fera cependant les frais.
Mais de grâce, que faisait là Aftati? On a fait de notre mieux pour écarter la thèse de la contrebande, on doit encore faire plus d’efforts pour rejeter cette autre allégation soutenant qu’il aurait prétendu, pour se tirer d’affaire, qu’il était en mission spéciale que lui aurait confiée le patron de ce PJD des valeurs.
Non ! Cela, non plus, ne peut être vrai. Pas plus que quelque soupçon de connivence avec l’étranger même s’il a un petit antécédent à ce niveau. A moins que l’on soit amnésique, on ne peut oublier que c’est ce même Aftati qui a eu l’outrecuidance de recourir à l’ambassadeur de France pour une affaire maroco-marocaine.
Espérons avec le plus d’ardeur que cette fois, il va se calmer, il va se caser pour de bon. On l’a trop vu. Il nous a trop rabattu les oreilles. Il a même poussé le zèle jusqu’à chercher à s’imposer en avocat du diable, refusant à l’opposition son droit de s’acquitter pleinement de son rôle.