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Le juge d'instruction parisien Parick Ramaël a été "surpris par la vacuité des documents reçus" et demande "une nouvelle déclassification", a déclaré Béchir Ben Barka à l'issue d'une rencontre avec le juge.
Après avis favorable de la commission consultative du secret de la défense nationale, la déclassification d'une partie des 23 dossiers d'archives du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (Sdece, services secrets) devenu Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) réclamés par le juge avait été annoncée le 21 octobre.
Ces archives avaient été saisies cet été lors de perquisitions au siège de la DGSE à Paris. Il s'agissait d'une première s'agissant d'une perquisition dans un lieu lui-même classé secret depuis l'entrée en vigueur de la loi du 29 juillet 2009 instaurant une classification des documents mais aussi des lieux les abritant.
"Il y a un décalage entre les documents saisis et les documents transmis au juge", a déclaré M. Ben Barka selon qui le juge n'a reçu que "des documents mineurs, des coupures de presse mais pas de documents originaux". D'autres documents ont été en partie rendus illisibles par des ratures, a-t-il affirmé.
Pour son avocat, Me Maurice Buttin, "le juge a été joué, il est très en colère", car "ce qui avait été pris lors de la saisie a disparu par le biais d'une non déclassification".
Le juge a donc de nouveau saisi le ministre de la Défense Alain Juppé, le 24 novembre, pour que l'ensemble des documents saisis soient déclassifiés.
Mais "il n'a toujours pas eu de réponse et va redemander cette déclassification", a précisé M. Ben Barka.
Mehdi Ben Barka, opposant au roi Hassan II, a disparu le 29 octobre 1965 à Paris, lors d'une opération menée par les services marocains avec la complicité de policiers et de truands français. L'affaire n'a jamais été pleinement élucidée.