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« Cette baisse s’accompagnerait par une augmentation des charges des agriculteurs, en raison principalement de la hausse des prix des aliments de bétail, notamment ceux de l’orge et de la paille », a indiqué l’institution dans son dernier point de conjoncture.
Les disponibilités en affouragement de l’orge local se seraient sensiblement repliées, consécutivement à la chute de sa production de 57,4% au terme de la campagne agricole 2018/2019, a ajouté le Haut-commissariat dans ce document relatant notamment les prévisions pour le troisième trimestre.
« Hors agriculture, l’activité économique évoluerait dans un contexte international marqué par les incertitudes liées au conflit commercial sino-américain dont les effets continueraient à peser sur l'évolution du commerce mondial qui progresserait de 2,4% au troisième trimestre 2019 », a fait savoir le HCP.
Parallèlement, le Haut-commissariat a estimé que les différentes mesures de soutien budgétaire mises en place au cours de l'année, notamment aux Etats-Unis, en Chine (baisse de TVA, soutien à l'investissement immobilier) et dans plusieurs pays de la zone euro (relèvement des salaires et des allocations familiales, allègements d'impôts...) soutiendraient la demande intérieure qui prendrait le relais de la demande extérieure.
Quant aux pressions inflationnistes, elles « resteraient subordonnées à l'évolution des cours du pétrole sur le marché mondial prévus atteindre, en moyenne, 65$/baril », a assuré le HCP estimant toutefois que le marché physique mondial du pétrole devrait rester enclin aux éventuelles tensions géopolitiques au Moyen-Orient.
Dans ce cas, l’institution publique a indiqué que la demande mondiale adressée au Maroc enregistrerait une hausse de 2,9%, en variation annuelle, précisant que « cette amélioration profiterait, notamment, au secteur secondaire dont la croissance s’établirait à 3,1%, au troisième trimestre 2019 » alors que la valeur ajoutée du secteur tertiaire croîtrait de 3,2% pour contribuer pour 1,6 point à la croissance globale du PIB.
Au final, la valeur ajoutée hors agriculture s’améliorerait globalement de 3,2% au troisième trimestre 2019. Tandis que la croissance économique nationale serait de 2,4%, au lieu de +3% la même période une année auparavant, compte tenu d’une régression de 2,5% de la VA agricole.
Sur ses estimations pour le deuxième trimestre 2019, le HCP a noté que l’économie nationale aurait progressé de 2,6% au lieu de +2,8% au trimestre précédent.
De la situation des principaux indicateurs économiques observés au cours de cette période, il ressort qu’elle a pâti d’une légère décélération de la croissance des activités hors agriculture, dont le rythme serait passé de 3,8 à 3,4%, en variations annuelles.
Quant à la valeur ajoutée agricole, elle aurait poursuivi sa tendance baissière pour le deuxième trimestre successif, affichant un repli de 2,7%.
En détail, on retiendra que la demande étrangère adressée au Maroc se serait affermie de 3,2% au cours du deuxième trimestre. Elle aurait bénéficié de l'orientation relativement plus favorable des importations des pays de la zone euro, selon le HCP.
Les exportations de biens se seraient améliorées de 11,3% au deuxième trimestre 2019, profitant de la bonne performance des ventes extérieures hors phosphates. Tandis que les importations auraient augmenté de 9,1% au deuxième trimestre 2019, sous-tendues par l'accroissement de la demande intérieure.
S’agissant de la demande intérieure, elle « aurait continué de soutenir la croissance économique, quoiqu’à un rythme plus modéré par rapport au début de l’année 2019 », a fait savoir le HCP.
Il est à noter que lors de la même période, la valeur ajoutée agricole se serait infléchie de 2,7%, en variation annuelle, après avoir régressé de 3,2% un trimestre auparavant. Tandis que la croissance des activités hors agriculture aurait ralenti à +3,4%, après +3,8% un trimestre plus tôt.
Alors que les prix à la consommation se seraient légèrement redressés par rapport au premier trimestre, affichant une hausse de 0,3%, au lieu d’une baisse de 0,2%, tout semble indiquer que le rythme de croissance des créances sur l’économie aurait poursuivi son redressement, au deuxième trimestre 2019.