L’acteur égyptien Khaled Saleh est décédé, à l’âge de 50 ans, dans la matinée du jeudi 25 septembre, dans la ville d’Assouan, des suites d’une opération chirurgicale à cœur ouvert, a rapporté le quotidien « Al Ahram ».
L’acteur avait connu des problèmes de santé, lors du tournage du feuilleton « Halawet Rouh », l’été dernier. Il a alors été hospitalisé et depuis son état de santé s’est considérablement détérioré. Ses funérailles auront lieu aujourd’hui, au Caire.
Né en janvier 1964, Khaled Saleh est une star du grand et du petit écrans égyptiens. Après avoir fait ses débuts en tant que comédien à l’Opéra du Caire, en jouant avec des troupes théâtrales amateures, il a vu sa carrière cinématographique décoller au début des années 2000, grâce à ses excellentes performances, lors de son interprétation du rôle d’un fonctionnaire corrompu, dans l’adaptation cinématographique de « L’Immeuble yaboubian» de l'écrivain Alaa El Aswany, ou encore dans le rôle d’un officier de police également corrompu, dans le long métrage de Youssef Chahine, « Heya Fawda ».
Khaled Saleh a fini par passer derrière la caméra, en réalisant de nombreux films, notamment « At-Toyor » (Les oiseaux), qui a rencontré un beau succès auprès du public.
Le défunt avait déclaré, dans un entretien accordé à Libé, en juillet 2014, que le cinéma peut, bel et bien, contribuer au développement d’une nation. «Le cinéma, c’est l’art par excellence qui permet de corriger les tares de la société », a-t-il expliqué. Tout en soulignant qu’à partir d’un film, « on peut dénoncer et apporter des solutions à des faits de société. Lorsque le civisme, c’est-à-dire les valeurs morales, devient la culture des citoyens. Une nation a plus de chance d’évoluer et de se développer. Donc le cinéma peut jouer un rôle éducatif », avait-t-il conclu.