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Pourtant, tout au long de la semaine dernière, sur le dur du club de Soho Square, en Egypte, à Sharm El Sheikh, lors du tournoi éponyme, dont le Prize Money est fixé à 15.000 USD, Adam Moundir a brillamment éliminé des adversaires coriaces, que ce soit en simple ou en double, accompagné de son accolyte italien Giorgio Ricca qu’il a également écarté. Brillamment, oui mais non sans peine.
En simple, il a eu du mal à se défaire au premier tour d’un autre Tchèque, Dominik Palan en trois sets, après avoir perdu le premier (3-6 7-5 6-3), ce qui dénote d’une belle force mentale, ou bien d’un moteur diesel. Certainement un peu des deux. Car Adam Moundir a enchaîné jusqu’à la finale sans perdre une manche, écartant l’Italien Andrea Borroni (6-4 6-4), le Japonais Naoki Tajima (6-1 6-3) et enfin son partenaire en double Giorgio Ricca (6-2 6-4).
Evidemment, le tableau aurait été parfait si le fils d’Abderrahim Moundir, 114ème à l’ITF World Tennis Singles Ranking, n’avait pas raté la dernière marche en s’inclinant face au Tchèque Gengel Marek, moins bien classé que lui (557). Cette défaite par deux sets (2-6 3-6), tout comme celle en double face à une paire composée du même adversaire et du Tunisien Anis Ghorbel (6-7(4) 3-6), peuvent être expliquées par le fait que le dur est la surface de prédilection des adversaires du Marocain.
Evidemment, cela n’explique pas tout. L’accumulation de la fatigue due à l’enchaînement des matchs sur les deux tableaux pourrait être une des raisons, mais sûrement pas une excuse pour un jeune de 23 ans. Une chose est sûre, ces deux défaites serviront pour les futurs succès qui ne manqueront certainement pas. Car comme le savent les grands champions, les défaites n’existent pas, il n’y a que des leçons à apprendre.