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Le tribunal, qui a jugé insuffisantes les preuves avancées par le ministère public concernant cette affaire qui remonte à 2007, a décidé de prononcer l’acquittement pure et simple de la famille marocaine.
Le parquet général avait requis cinq ans de prison contre le père, la mère et le frère de la jeune Marocaine.
Selon le ministère public, la famille marocaine s’opposait à ce que sa fille maintienne une “relation amoureuse” avec un Espagnol et a décidé de l’envoyer contre son grès au Maroc pour la marier avec un de ses cousins.
A son retour du Maroc, la jeune fille aurait été séquestrée dans le domicile familial dans la localité de Castelldefels dans la banlieue de Barcelone et n’aurait été libérée qu’après qu’un de ses amis contacté par SMS ne prenne l’initiative d’avertir la police.
Tout au long du procès, qui a fait les choux gras de la presse espagnole sur de soit disant coutumes importées par les immigrés dans les pays d’accueil, la jeune fille n’a pas voulu témoigner contre sa famille faisant prévaloir le droit que lui confère la justice espagnole.
Devant le manque flagrant de preuves apportées par le ministère public et face au refus de la victime présumée de témoigner contre sa famille, l’Audience de Barcelone a décidé l’acquittement de la famille marocaine.