-
Série d’entretiens d’une délégation parlementaire marocaine au Sénat français
-
Ouverture d’ une enquête judiciaire suite à la séquestration de ressortissants marocains par des bandes criminelles au Myanmar
-
Universitaires et experts soulignent à Mohammedia la pertinence du plan d’autonomie
-
M'hamed Abba met en avant la dynamique de développement tous azimuts au Sahara marocain
-
Omar Hilale : L'ambassadeur algérien délaisse ses responsabilités arabes au Conseil de sécurité au profit de son agenda sur le Sahara
Même les membres du mouvement islamique illégal mais toléré, les plus optimistes ne s’attendaient pas à un tel jugement. La Cour à travers le juge Hssayen n’a pas retenu de chef d’accusation, notamment pour ce qui est de l’enlèvement et de la torture d’un avocat, ancien membre de la Jamaâ et responsable du barreau de la région de Fès. «C’est une vraie victoire de la justice et une fierté pour la Cour d’appel de Fès», s’est exprimé un avocat de gauche ayant suivi ce procès depuis son début en juin dernier. «Ce qui comptait pour nous, c’était l’application de la loi et le respect des procédures, et ne pas verser dans la politisation du dossier, pour déboucher sur un procès équitable», a-t-il renchéri. Le satisfecit était général dans le clan du mouvement de Cheikh Yassine, bien que certains médias aient diffusé des communiqués dénonçant un éventuel «jugement inéquitable, politique et partial».
Les militants du mouvement d’Al Adl Wal Ihsan estiment que Mohamed Ghazi n’était qu’une taupe au sein de l’Association et sa mission consistait à espionner cette dernière au profit de la DST. Si c’est le cas, soulignent d’autres observateurs, il fallait réagir depuis bien longtemps, car l’homme en question était déjà membre du mouvement depuis le milieu des années 90, lorsqu’il était étudiant à Fès. En plus, il avait grimpé l’échelle de l’organisation jusqu’à présider le Cercle des avocats de Fès.