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Aujourd’hui, même si les joueurs évoluant en Europe ne sont pas de la partie, la rivalité sportive sera au rendez-vous au stade Al Thumama à Doha (Qatar) et la tension sera palpable lors d’un match qui s’annonce animé. Il est, en effet, difficile de ne pas mettre ce match sur la liste des plus grandes rivalités du football, tant c'est une rencontre qui intéresse tous les amoureux du ballon rond au monde arabe.
L’ex-international marocain, Abdessalam Ouadou qui aurait souhaité réserver ce match aux allures de finale pour un stade plus avancé de la compétition, prévoit un derby spectaculaire et très disputé. «J’aurais aimé que ce match se joue plus tard, car la rencontre Algérie – Maroc est une finale avant l’heure. Je suis même persuadé que l’équipe qui se qualifiera samedi aux demi-finales aura plus de chances de remporter le trophée», a-t-il souligné dans un entretien accordé à nos confrères algériens de «Competition.dz».
«Même si l’Algérie et le Maroc ne participent pas à cette compétition avec leurs premières équipes, il y a des éléments de taille dans leurs effectifs. J’espère que ce derby sera spectaculaire pour le plaisir des supporters des deux pays», a-t-il ajouté, avant de préciser qu’il s’attend à un «match avec beaucoup d’intensité, de rythme et d’agressivité».
Selon Abdessalam Ouadou, «tous les footballeurs rêvent de jouer ce genre de matchs». «Au-delà de l’esprit du sport et de la rivalité qui caractérise le derby, pour un footballeur marocain, jouer contre l’Egypte ou l’Algérie, ça vous fait avancer de 3 ou 4 ans d’expérience», a-t-il estimé.
«Outre l’intensité, l’Algérie et le Maroc ont la même culture, et puis il s’agit de deux grandes nations de football. Ces facteurs suscitent la passion et l’engouement chez les supporters des deux pays», a tenu à rappeler l’ex-entraîneur du Mouloudia d’Oujda.
Interrogé si le facteur financier et le pactole de 5 millions de dollars réservé au vainqueur seront un autre moyen de motivation pour les joueurs, Abdessalam Ouadou a expliqué que «les joueurs qui seront sur le terrain chercheront surtout à gagner pour le prestige, pas pour l’argent». Quant à l’impact des tensions politiques entre les deux pays sur les joueurs, il a estimé que ce qui est politique ne devrait pas prendre le pas sur le sportif.
«On va jouer un match de football, par conséquent, il est recommandé de dépassionner les débats ; après, il y aura un vainqueur et un vaincu, c’est la loi du sport», a-t-il noté. Et d’ajouter : «J’exhorte les joueurs algériens et marocains à faire plaisir aux deux peuples en développant un football spectaculaire. Bien entendu, on n’imagine pas un derby se jouer sans intensité, sans rythme ni agressivité, mais tout cela dans le respect des règles». «Ce n’est pas tous les jours qu’on peut vivre de tels moments, les joueurs doivent nous gratifier d’un grand spectacle afin que le football en sorte gagnant, c’est notre grand souhait», a-t-il conclu.
Il est enfin à rappeler que la Coupe arabe est organisée par la Fifa comme une sorte de répétition générale, un an avant la Coupe du monde. Malgré l’absence des stars européennes des sélections, la compétition accueille un joli casting. Le tournoi se déroule dans six des huit stades qui accueilleront des matches du Mondial 2022. Avec une finale le jour de la fête nationale du Qatar, le 18 décembre, un an, jour pour jour, avant la finale du Mondial.
La dernière édition de la Coupe arabe date de 2012 et avait été remportée par le Maroc. A l’époque, le vainqueur empochait 900 000 EUR. Le pays qui triomphera de cette édition remportera 4,5 millions d'EUR, le numéro 2 aura 2,7 millions et respectivement 1,8 et 1,3 millions pour les 3ème et 4ème.
M.O