L’Union africaine de la mutualité (UAM) compte développer le secteur de la mutualité et étendre la couverture médicale et sociale des pays africains, a annoncé, lundi à Rabat, le président de l’UAM, Abdelmoula Abdelmoumni.
Intervenant à l’ouverture d’une table ronde autour de la thématique “Quelles stratégies internationales pour le mouvement mutualiste ?”, M. Abdelmoumni qui a rappelé que le développement de la mutualité en Afrique est une nécessité, a assuré que l’UAM compte concrétiser les recommandations issues de son deuxième carrefour (avril 2013) et qui portent notamment sur l’ouverture de bureaux de liaison régionaux dans l’optique de promouvoir les fondements de la mutualité, le développement du secteur et l’extension de la couverture médicale et sociale des pays africains, indique l’UAM dans un communiqué parvenu mardi à la MAP.
“Les bureaux de liaison régionaux est un programme qui vise à faciliter la circulation de l’information et la mise en place de la stratégie adoptée, et partager le savoir-faire Sud-Sud et Sud-Nord”, a expliqué M. Abdelmoumni.
De son côté, le président de l’Association internationale de la mutualité (AIM), Jean-Philippe Huchet, a estimé que la mise en place d’un plan d’appui stratégique (PASS), qui va être adopté par l’UAM, va contribuer au développement de la mutualité en Afrique et instaurer les principes fondamentaux de la mutualité.
L’administrateur délégué en charge des questions internationales à la Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN) de France, Matthias Savignac, a, quant à lui, présenté le modèle d’un programme d’appui des stratégies mutualistes de santé, qui vise le développement du modèle mutualiste pour assurer sa pérennité.
Cette rencontre, organisée par l’UAM, a pour objectif de mettre en place la vision de l’Union et prévoir les moyens à déployer pour développer la mutualité en Afrique.
Ont également pris part à cette table ronde, tenue en marge des réunions des instances décisionnelles de l’UAM, des représentants de l’Agence internationale de la coopération internationale (AMCI) et de l’Observatoire national de développement humain (ONDH).