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Abdelkrim Meziane Bellefquih: Près de 95% des doses de vaccins injectées en Afrique ont été administrées au MarocChef de la division des maladies transmissibles au ministère de la SantéLibé
Mercredi 17 Mars 2021
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Près de 95% des doses de vaccins anti-Covid injectées en Afrique ont été administrées au Maroc, a indiqué mardi le chef de la division des maladies transmissibles à la Direction de l'épidémiologie et de lutte contre les maladies, Abdelkrim Meziane Bellefquih. Le Maroc occupe ainsi la première place sur le continent en matière de vaccination contre la pandémie de Covid19, a précisé Abdelkrim Meziane Bellefquih qui présentait le bilan bimensuel relatif à la situation épidémiologique. Abordant la campagne nationale de vaccination ciblant tous les citoyens résidant au Maroc, y compris les étrangers en fonction des tranches d'âges et des catégories ciblées, le responsable a relevé que six semaines après le lancement de la campagne par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Royaume a vacciné plus de 4.225.311 personnes (dose 1) et 1.767.472 personnes (dose 2), soit un total de 5.992.783 doses injectées. "Ainsi, 1.767.472 citoyens marocains et étrangers ont pu achever leur vaccination dans les meilleures conditions", a-t-il dit. Par ailleurs, Abdelkrim Meziane Bellefquih a fait état de la réception, au cours des deux dernières semaines, d’un sixième lot de vaccins, constitué de 500.000 doses du vaccin chinois Sinopharm, indiquant que de ce fait, le Maroc a réceptionné jusqu'à présent un total de 8,5 millions de doses : 6 millions de doses de Sinopharm et 2,5 millions d'AstraZeneca. "Dans le même sillage, et pour préserver ces acquis et garantir l’acquisition de nouvelles doses dans la perspective de vacciner 30 millions de personnes, le ministère de la Santé vient d'attribuer en fin de semaine dernière l’autorisation d’utilisation d’urgence au vaccin russe Spoutnik", a-t-il fait savoir. Evoquant la situation épidémiologique, il a souligné que 489.096 cas positifs ont été enregistrés au Maroc depuis le début de la pandémie, soit un taux d'incidence de 1.345,3 par 100.000 habitants. Ces chiffres placent le Maroc à la 37ème position mondiale et à la 2ème place au niveau continental en termes de cas positifs confirmés. Le nombre de décès recensés au niveau national s'est établi à 8.733, soit un taux de létalité d'environ 1,8%, contre un taux mondial de 2,2%, a-t-il ajouté, notant que le Maroc est classé 38ème mondial et 3ème en Afrique en ce qui concerne le nombre de décès. Le taux de guérison est, quant à lui, de 97,3%, avec 476.126 personnes guéries. Une évaluation générale de la situation épidémiologique fait ressortir que pour la première fois depuis 15 semaines, les cas positifs enregistrés ont connu une hausse de 5,6%, ce qui appelle à plus de vigilance pour préserver les acquis, a-t-il poursuivi. Cette hausse a concerné les régions de GuelmimOued Noun (27,3%), Souss-Massa (22,4%), Draâ-Tafilalet (18,8%), Casablanca-Settat (17,3%), l'Oriental (15,3%), Marrakech-Safi (14,4%) et Rabat-Salé-Kénitra (5,3%). Cinq autres régions ont, pour leur part, enregistré une baisse des cas de contamination de 87% pour Beni Mellal-Khénifra, 28% pour Fès-Meknès, 13,7% pour Tanger-Tétouan-Al Hoceima, 11,8% pour Laâyoune-Sakia El Hamra et 6,3% pour Dakla-Oued Eddahab. En outre, Abdelkrim Meziane Bellefquih a mis l'accent sur la baisse significative (-26%) des cas actifs, qui sont passés de 5.734 il y a deux semaines à 4.237 cas lundi. Les cas sévères ou critiques ont légèrement augmenté de 6% dans les deux dernières semaines, passant de 394 à 401 cas. Le taux de reproduction (R0) de la Covid-19 a augmenté pour se stabiliser à 1,05, alors qu'il était tout au long des dernières semaines en dessous de 1, de même que le taux d'incidence qui a progressé en passant de 7,1/100.000 habitants début mars à 7,5/100.000 habitants la dernière semaine. Les professionnels des métiers de bouche plaident pour des solutions urgentes à la crise induite par la Covid-19 Les professionnels des métiers de bouche réunis, mardi à Casablanca, ont plaidé pour des solutions urgentes pour venir en aide au secteur sinistré par les répercussions néfastes de la crise sanitaire liée à la pandémie du nouveau coronavirus (Covid-19). Ces opérateurs représentés par les différentes fédérations affiliées à la Confédération marocaine des métiers de bouche (CMMB) ont fait part de l'impact des mesures de confinement et restrictions imposées pour endiguer la propagation de la pandémie sur la situation financière des entreprises du secteur, de plus en plus fragilisées. A cette occasion, Mohammed Rahal Essoulami, président de la CMMB et de la Fédération marocaine des traiteurs (FMT), a mis en relief l'importance du secteur, notamment celui des traiteurs sur le plan socioéconomique, vu qu'il est organisé en écosystème regroupant plusieurs métiers interdépendants, ce qui rend l'arrêt de son activité préjudiciable à beaucoup d'opérateurs. Face aux risques de faillite et de perte massive d'emplois, il a appelé à une attention particulière et à l'implication de toutes les parties prenantes, publiques et privées, pour soutenir ce secteur qui souffre depuis près d'un an des effets induits par la crise sanitaire. Pour sa part, Mohamed Elfane, président de la Fédération marocaine de la franchise (FMF), a indiqué que les restaurants et cafés ont subi de lourdes pertes financières en 2020, notant que 30% des restaurants et cafés n'ont pas rouvert après le confinement et ont enregistré des pertes d'emploi à hauteur de 10%. A l'approche du mois de Ramadan, Mohamed Elfane a souligné que les mesures restrictives pourraient avoir de lourdes conséquences économiques et sociales sur les franchisés, ajoutant que cette crise fait basculer les travailleurs dans la précarité suite aux licenciements et réductions de salaires appliquées, notamment par certaines franchises afin de maintenir leur activité. Ainsi, la FMF appelle à une attention particulière et une implication plus réactive et dynamique des instances gouvernementales et institutions privées parties prenantes du secteur afin de limiter les dégâts subis par les opérateurs. Et de recommander, entre autres, l'accélération de la mise en place du contrat-programme du secteur regroupant des actions afin de développer l'assistance technique, le développement de la digitalisation ainsi qu'une réflexion en comité public-privé afin de trouver des solutions concrètes et à forte valeur ajoutée pour les parties prenantes du secteur.
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