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Quant aux revendications des jeunes du 20 février, M. Khairat a mentionné que la monarchie parlementaire est contradictoire avec la revendication de la constituante élue. Pourtant, pour lui, le Maroc doit s’acheminer vers une véritable monarchie parlementaire qui renforce la position du Premier ministre et qui accorde tout le pouvoir législatif au Parlement tout en permettant l’indépendance de la justice et la séparation des pouvoirs. «Il n’existe en aucun pays au monde une monarchie exécutive démocratique», assure-t-il. Il a déclaré, par ailleurs, que la dissolution du gouvernement et du Parlement n’est qu’une question de temps puisque le projet de la réforme constitutionnelle est déjà lancé.
Le militant usfpéiste est revenu sur l’expérience de l’alternance et a affirmé que le Parti de Abderrahim Bouabid et Mehdi Ben Barka a choisi de militer pour la stabilité du pays et le sauver d’une crise sans précédent. Ainsi, il a critiqué le fait que le parti a omis ses structures. En revenant sur les événements tragiques de Marrakech, il a déclaré qu’ils constituent un acte criminel et terroriste qui veut freiner les aspirations des Marocains à un changement réel vers la démocratie et l’instauration des droits humains. Tout en condamnant ces actes, le membre du Bureau politique a appelé à la vigilance pour protéger le processus démocratique contre les poches de résistance internes et externes qui ne sont pas en faveur du développement et de la démocratie.
Par ailleurs, il a affirmé qu’il est temps pour que le peuple exerce, à travers des élections libres et démocratiques, sa souveraineté populaire, suive et contrôle la mise en place des politiques publiques. S’agissant du mémorandum présenté par l’USFP à la commission chargée de la préparation du texte de la future Constitution, M. Khairat a déclaré que ce document s’adapte à la phase historique que traverse le Maroc. Pourtant, pour lui, la proposition de l’USFP n’est pas destinée à être figée et peut revendiquer plus de changements.