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On pourrait évidemment allonger la liste des contre-vérités, mais abrégeons. Car son excellence Belkhadem a osé défier tout bon sens et méprisé tout raisonnement en disant, à la stupéfaction générale, « ne pas comprendre ce que veulent les Marocains » ( !). Cela rappelle curieusement une déclaration faite par le ministre Fassi Fihri lors d’un débriefing en 2008 à Rabat, à Dar Diyiafa, lorsqu’il a dit à un groupe de journalistes : « On ne sait vraiment pas ce que veulent les Algériens ». Il a donc fallu à M. Belkhadem une année et quelques plumes pour nous renvoyer l’ascenseur, à la différence que sa déclaration pèche par un manque notable d’imagination. A l’évidence, cette déclaration n’apporte aucune nouveauté et elle est à situer dans le vieux nouveau registre « dialogue de sourds » où l’Algérie est jusqu’ici passée maître incontesté.
Mais passons, il y a un autre exploit à mettre à l’actif des hauts responsables algériens. Il paraît que ces derniers veulent « normaliser » l’anormalité ! Le Maroc a donc tort d’appeler, à chaque occasion qui se présente, à « la normalisation des relations » avec l’Algérie. Parce que, à en croire M. Belkhadem, ces mêmes relations seraient « normales » !
Une chose, cela étant, est certaine : Toujours est-il que le discours officiel algérien cache des pratiques trop peu saines. Au-delà de la question d’ouverture des frontières, que M. Belkhadem qualifie de « question de souveraineté algérienne », de l’acharnement à contrecarrer les efforts du Royaume pour un règlement définitif du néanmoins faux conflit autour du Sahara, il y a un dossier qui démontre une incroyable et incompréhensible hostilité de la part des dirigeants algériens à l’endroit du Maroc. L’expropriation des Marocains expulsés d’Algérie en décembre 1975. 45.000 familles marocaines déportées manu militari ont été dépossédées de leurs biens en vertu de la loi de Finances votée en 2010 par le Parlement algérien ! Une décision qui ne fait pas insulte seulement à l’avenir, mais aussi à l’histoire. Une « histoire » pourtant commune. Qu’en pense le FLN et M. Belkadem en particulier ?