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Et c'est ce qu'il a fait vendredi 16 septembre lors de l'inauguration en grande pompe des nouveaux locaux de l'Union générale des travailleurs du Maroc. Devant le ban et l'arrière-ban de l'Istiqlal et de l'UGTM, et sous le regard approbateur de Hamid Chabat le patron de la centrale syndicale, le leader devenu Premier ministre est longuement revenu sur le dialogue social, l'un des principaux chevaux de bataille de ce gouvernement. « Le dialogue social a pris en charge les droits légitimes de la classe laborieuse. Et dans ce cadre, 20 milliards de dirhams ont été affectés au titre de l'exercice 2008-2009 et 13 milliards de dirhams au titre de l'exercice 2010-2011 » a martelé Abbas El Fassi en Premier ministre de la classe ouvrière.
Ce vendredi, le social et la relance économique ont traversé le discours du zaïm istiqlalien, deux thématiques qui vont à coup sûr occuper une bonne partie de la présentation du bilan gouvernemental. D'ailleurs, Abbas El Fassi le dira devant les siens : les choix opérés ont permis la réalisation d'un bon taux de croissance ainsi que l'encouragement des investissements et ce, rappellera-t-il, sur fond de conjoncture internationale difficile. Les projets structurants ne sont pas en reste. Ils sont même la fierté du Premier ministre qui annoncera ce vendredi que « la stratégie gouvernementale se poursuivra en 2012 pour concrétiser les grands chantiers de développement multiforme, sous la conduite éclairée de SM le Roi ». Dans la foulée et comme pour taire toutes les rumeurs d'un changement de gouvernement avant les élections anticipées du 25 novembre, le Premier ministre annoncera devant les militants de l'Istiqlal et de l'UGTM que son gouvernement « est déterminé à poursuivre son action jusqu'au terme de son mandat ».
« Abbas El Fassi semble dire que l'Istiqlal a bien l'intention de revenir aux commandes. D'abord parce que ce parti et ceux qui le représentent au sein du gouvernement ont fait du bon travail et peuvent se prévaloir d'un bilan positif. Mieux encore, Abbas El Fassi semble dire que ce gouvernement conduit par les Istiqlaliens n'a pas encore achevé ses chantiers et qu'il lui faut un nouveau mandat pour terminer ce qui a été commencé au nom du dialogue social, de la croissance économique et des projets structurants de développement», analyse ce ténor de la majorité.Reviendra, reviendra pas ? La question taraude états-majors partisans et autres chancelleries. Qui composera la majorité issue des prochaines législatives ? Et l'Istiqlal fera-t-il partie de l'équation ? Ceux et celles du parti fondé par Allal El Fassi veulent en tout cas y croire. Méthode Coué ou pas, ce lundi matin les « Unes » de l'Opinion et d'Al Alam, les quotidiens porte-parole de l'Istiqlal, vantaient le bilan gouvernemental comme d'autres l'article. La part belle était ainsi faite à « makassib.ma », le nouveau site électronique mis en place par l'Exécutif et qui dresse l'inventaire des réalisations et acquis du gouvernement d'Abbas El Fassi. Publié en « Une », le témoignage du directeur régional ONU-Habitat pour l'Afrique et les pays arabes sur « le Maroc, l'un des meilleurs pays ayant fait de grands efforts pour lutter contre les bidonvilles » vient également à point nommé surtout lorsque le ministre de l'Habitat est un Istiqlalien pur jus. Chez les héritiers d'Allal Al Fassi, la campagne a déjà commencé…