L’amélioration de la situation épidémiologique plaide en ce sens
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Le pass vaccinal sera capital
S’il est convenu qu’un monde avec zéro Covid n’est pas pour demain, alors la raison voudrait que l’on apprenne à cohabiter avec un virus qui, somme toute, fait moins de dégâts que celui de la grippe par exemple. Même si certains scientifiques s’écharpent à ce sujet, il n’en reste pas moins que le gap entre les victimes de Covid-19 et celles qui ont succombé à la grippe est menu. Dès lors, le maintien des restrictions sanitaires s’apparente quelque peu à de l’excès de zèle. Mais en même temps, comment en vouloir aux autorités sanitaires ? Par le passé, le nouveau coronavirus nous a prouvé qu’il pouvait être un temps moins virulent avant de reprendre, d’un coup, du poil de la bête, se nourrissant notamment du relâchement de la population. “Ce sont les restrictions sanitaires qui ont permis d’atteindre la situation épidémiologique favorable actuelle”, rappelle Dr Said Afif, membre du comité scientifique de vaccination. Cela dit, le président du Collège syndical national des médecins spécialistes privés (CSNMSP) est lui aussi plutôt favorable à l’assouplissement des restrictions sanitaires. Mais aussi et surtout, à la mise en place du pass vaccinal. Il est d’ailleurs convaincu de l’instauration du pass début octobre.
A quand la fin de la pandémie ?
Cependant, ce document, aussi important soit-il, peut-il siffler la fin de la pandémie ? Rien n’est moins sûr. La dernière pandémie en date, celle de la grippe espagnole de 1918- 1920, ne s’est jamais vraiment arrêtée nette. «Quand la pandémie de la grippe espagnole s'est progressivement éteinte, le virus responsable, que l'on a identifié plus tard comme étant un H1N1, est devenu saisonnier», expliquait au journal Le Monde le professeur Patrick Berche en juin 2020. Mais ce constat n'avait pas empêché à l’époque certains des descendants du virus de la grippe saisonnière d'entraîner de nouvelles épidémies comme en 1957. Le patron de Moderna, Stéphane Bancel, semble beaucoup plus optimiste. Dans une interview au journal Le Point, il estimait que « la période pandémique de l'évolution rapide du virus et de la contamination planétaire presque continue, sera terminée fin 2022 ». Dans trois mois donc, la situation globale sera stabilisée et le nouveau coronavirus ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Du moins, si l’on en croit les spécialistes. En même temps, difficile de leur faire une confiance aveugle tant ils se déjugent constamment et disent tout et son contraire par moments.
Le variant Delta prédominant
Du coup, il ne faudrait pas chanter le triomphe avant la victoire. D’autant que du point de vue de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le variant Delta, prédominant dans le monde et présent dans 185 pays "est devenu plus fort, plus transmissible et il est en train de concurrencer, de remplacer les autres virus qui circulent". Sans grande surprise, l’OMS le considère comme variant "préoccupant", au même titre que les variants Alpha, Bêta et Gamma. Enfin, l'organisation onusienne qui considérait que cinq autres variants (Êta, Iota, Kappa, Lambda et Mu) étaient "à suivre", récemment, Êta, Iota, Kappa viennent d'être déclassés, d’après Mme Van Kerkhove, responsable de la gestion de la pandémie à l'Organisation mondiale de la santé.