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Cette décision a été prise à la suite de la rencontre tenue vendredi dernier entre le ministre du Commerce, de l'Industrie et des Nouvelles technologies, Ahmed Réda Chami et les représentants desdits syndicats en présence du directeur général, des directeurs des ressources humaines et des relations sociales de Poste Maroc.
A l’issue de cette rencontre qui a été marquée par un débat responsable et sérieux, toutes les parties ont été convaincues de la nécessité de privilégier le dialogue et la concertation pour résoudre les problèmes de cette institution. Ainsi il a été décidé le versement de la somme de 12 millions de DH au titre des salaires de septembre 2010, ce qui représentera un complément mensuel de 150DH. Cette prime récompensera les postiers pour leur participation à la création de Barid Bank, souligne le communiqué.
Il a été également décidé le non paiement de la deuxième tranche des primes et gratifications octroyées au management qui étaient à l’origine de tout le scandale qui s’en est suivi.
Le communiqué des trois syndicats indique que les deux parties ont convenu aussi de la ristourne à leurs ayants droit des montants défalqués sur les salaires des postiers qui avaient pris part au dernier débrayage. Et de poursuivre que tout le personnel pourra bénéficier des services de Barid Bank et des offres que cette banque propose au public, et ce à partir de janvier 2011.
Par ailleurs, rendez-vous a été pris après l’Aid Al Fitr pour discuter de la mise en application de ce qui reste des mesures prévues par l’accord du 19 juillet 2009.
A titre de rappel, ce scandale des gratifications et primes accordées sans raison objective à une cinquantaine de cadres de Barid Al Maghrib, qui plus est des contractuels, avait même fait son entrée au Parlement. Mardi, 13 juillet, lors d'une séance consacrée aux questions orales, Abdelhamid Fatihi, président du Groupe fédéral de l'unité et de la démocratie à la Chambre des conseillers, s'en était chargé dans le cadre d'une interpellation.
Il avait à ce sujet souligné que la décision de faire grève le 16 juillet avait eu pour objectif la protection des deniers publics de cette institution alors que cette dernière manque énormément de moyens à même d'assurer un meilleur service public.
L'intervenant avait également indiqué que la colère des postiers trouvait - et trouve encore- sa justification dans la prodigalité exagérée de la Direction de Poste Maroc qui a décidé d'octroyer une somme de 4.330.000 DH, sans raison fondée et sans respect des procédures en vigueur, à 50 de ses cadres.
Tout en rappelant que les salaires de ces nouveaux pontes de la Poste qui dépassent de loin les salaires des parlementaires s'élèvent à 5,6 et 7 millions de centimes nets, outre des primes annuelles, il avait tenu à préciser que le chiffre d'affaires de cette institution ne dépasse pas 1 milliard 400 millions de dirhams. Ces récompenses semblent dépendre davantage du bon vouloir de la Direction générale. Ni productivité, ni rendement ne sont en effet entrés en ligne de compte pour compenser les employés selon leur droit et mérite. Particulièrement à ces milliers d'hommes en bleu qui s'acquittent de leur mission dans des conditions difficiles, dans les bureaux des postes ou dans des régions lointaines, sans lesquels nulle création de richesse n'aurait été possible au sein de Poste Maroc.