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Le juge d'instruction près la Cour d'appel à Salé, Abdelkader Chentouf, a procédé lundi à la confrontation entre la quinzaine de personnes poursuivies dans l'affaire de la Mutuelle générale du personnel de l'administration publique avec comme personnage principal l'ex-président de la MGPAP, Mohammad El Farraa.
Les questions ont dû notamment porter sur les appels d'offres formels, les marchés douteux passés avec toujours les mêmes entreprises, l'acquisition de nombre d'immeubles pour la création de nouveaux cabinets dentaires au coût de 20 milliards de centimes, le fameux immeuble sis au 59, bd Ibn Sina à Rabat, au prix de 4 milliards de centimes, sans autorisation préalable en dépit des dispositions réglementaires et de l'arrêt de cette transaction.
Outre ces graves irrégularités, les questions ont porté sur la création douteuse par Mohammad El Farra de l'Association marocaine pour le soutien des malades chroniques (AMASOM) dont il a été également trésorier contrairement à la loi en vigueur. Une association qui n'était en fait qu'une couverture pour tirer profit d'opérations de collecte de dons et de distribution de médicaments. Le système d'information qui a coûté 42,15 millions de dh, les dysfonctionnement qui ont marqué la construction du centre Amal des handicapés d'Agadir, entre autres, ont été évoqués lors de cette séance.
A l'issue de la confrontation, Abdelkader Chentouf, a décidé de clore le dossier et de déférer les mis en cause devant la Chambre criminelle de première instance de la Cour d'appel de Salé. Ce dernier s'est prononcé en fin juillet dernier pour la saisie des biens mobiliers et immobiliers de Mohammad El Faraa.
A rappeler que cette affaire ayant défrayé la chronique, porte sur des détournements dont le montant dépasserait 700 millions de dh, sans évoquer des dilapidations en rapport avec des projets mirifiques qui n'ont jamais eu l'aval des ministères de tutelle.