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Les rapports des services secrets remis au gouvernement espagnol, précise El Pais, confirment que ces jihadistes qui résident en Catalogne, Madrid, Malaga, Alicante, Sebta et à Mellilia, se sont rendus en Syrie pour y rejoindre les rangs d’Al-Qaïda. «Ils sont déterminés à ne pas retourner chez eux, selon les affirmations de leurs amis », assure la même source. Et d’ajouter que les responsables espagnols sont très préoccupés par ceux qui pourraient retourner en Espagne après avoir été formés au maniement des armes et des explosifs, et reçu les instructions de la nébuleuse terroriste.
Le quotidien espagnol relate le cas du chauffeur de taxi Rachid Wahbi, âgé de 33 ans qui a abandonné en avril 2012 son épouse et ses deux enfants vivant à Sebta, pour rejoindre les rangs d’Al-Qaïda, avec ses deux amis : Mustapha Mohamed, alias Tafo, âgé de 24 ans, et Mohamed Laayachi, alias Piti, âgé de 30 ans. Ils ont tous été recrutés par un réseau appartenant à Al-Qaïda, lequel a envoyé en Syrie 62 personnes, presque tous de nationalité marocaine.
Les trois amis ont quitté Sebta pour la Turquie et sont entrés en contact avec une personne qui les a aidés à traverser la frontières entre la Turquie et la Syrie. On les a conduits vers un camp d’entraînement pour apprendre à manier les armes et les explosifs. Cette formation militaire ne dure, selon les informations publiées par El Pais, qu’une semaine. Les dirigeants du Front Al Nosra se sont rendu compte que les trois Sebtis ne sont pas aptes à diriger des missions importantes, car ils ne sont pas cultivés, ne connaissent pas d’autres langues que la leur et n’ont pas une très bonne formation religieuse. Et pourtant, ils les ont encouragés à perpétrer des attentats suicide. Effectivement, Rachid Wahbi s’est donné la mort en faisant exploser un camion en Syrie tuant 130 soldats syriens. Ses deux autres amis ont fait de même.
La même source affirme qu’« au sein d’Al-Qaïda, il y avait toujours eu des stratifications et des classes, même à l’époque où Oussama Ben Laden dirigeait les camps d’entraînement en Afghanistan et elles existent jusqu’à nos jours». Et d’ajouter que souvent les Espagnols et les Maghrébins résidant en Espagne se retrouvent dans les zones les plus exposées et en première ligne du combat.