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Pour le deuxième volet du fil conducteur de ce débat, soit «la responsabilité sociétale des médias», il va sans dire que «les historiens de l’éphémère», ou du moins nombre d’entre eux, ont également failli à leur engagement. Le fameux slogan «les médias miroir de la société» n’a plus aucun sens, ou presque. La dialectique pouvoir/argent a fait que le social est relégué aujourd’hui au dernier rang, tellement les enjeux sont politico-financiers. S’agissant d’une certaine presse inféodée au pouvoir, «l’enjeu» est de justement maquiller cette problématique sociale. Cette presse a poussé la complaisance jusqu’à oser mettre en doute des revendications sociales, en provenance de mécanismes syndicaux ou d’autres structures à vocation sociale. En ce qui concerne la presse anti-gouvernementaliste, l’exercice n’en est pas moins dangereux. D’autant plus dangereux que sa ligne éditoriale se réduit à une compilation infinie de «ni, ni», au détriment de l’exigence de vérité qui n’est pas souvent laide. Cette presse contribue à la mise en péril de la société, tant et si bien qu’elle risque d’étouffer toute velléité d’initiative, qu’elle provienne des autorités ou des citoyens eux-mêmes.
Face à ces deux extrêmes, il va de soi que c’est ce «juste milieu» qui manque cruellement à la presse d’aujourd’hui. Et pour conclure, faut-il rappeler que le journaliste n’est ni un justicier, ni un flic, mais tout simplement cet «œil» qui ne dort pas et qui renvoie à la société ses vertus comme ses vices.











