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Les causes des accidents demeurent toujours les mêmes. Dans son communiqué, la DGSN les attribue principalement à «la non-maîtrise des véhicules, à l’inadvertance des pétions, à l’excès de vitesse, au non-respect du Code de la route et des feux de signalisation». Et d’ajouter : «Ces accidents seraient également dus à la circulation sur la voie de gauche et en sens interdit, à la conduite en état d’ivresse et au dépassement non-autorisé». Ceci dit, la mise en application du nouveau Code de la route ne peut pas résoudre tous les problèmes, y compris celui de la mauvaise qualité ou de déficit de certaines infrastructures ainsi que de la mentalité de certains usagers. Nombre de ces derniers gardent les mêmes comportements qu’auparavant. La mauvaise qualité de certaines routes s’y ajoute. Surtout dans les périmètres urbains où la circulation dense et les rues trop étroites, encombrées et parsemées de crevasses, de nids-de-poule et de dos d’âne, provoquent des accidents souvent mortels. Idem pour les grands axes ruraux où le manque de signalisation, le mauvais état des routes et la dangerosité des virages sont à l’origine des sinistres. D’où le retour à la hausse des taux des accidents et de la mortalité, juste quelques mois après la mise en application du nouveau Code. Notons que la campagne médiatique qui avait accompagné sa mise en application avait provoqué chez les usagers des routes des inquiétudes. Des inquiétudes qui n’ont pas tardé à se dissiper puisque les agents verbalisateurs et les conducteurs ont trouvé de nouvelles formules d’entente. A preuve, les chiffres relatifs aux contrôles et aux infractions ont baissé la semaine dernière. D’après le communiqué de la DGSN, «les services de sûreté ont enregistré 4.844 contraventions et rédigé 2.708 procès-verbaux qui ont été soumis à la justice. En outre, 2.136 amendes totalisant 800.850 dirhams ont été recouvrés, selon la même source, qui fait état de 926 véhicules astreints au dépôt en fourrière municipale, du retrait de 1.675 permis de conduire et de la mobilisation de 107 véhicules». Ce qui est loin des chiffres déclarés au lendemain de la mise en application du nouveau Code de la route. En un mot : l’état de vétusté de certaines routes, rurales et urbaines, demeure l’adjuvant réel de la mortalité.