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A un certain moment, les manifestations avaient lieu dans une centaine de villes, villages et bourgs. Après une période d’hésitation, la riposte n’allait pas tarder. Dans certains endroits, la violence était devenue systématique. Mais, chemin faisant, le mouvement n’était plus le même. L’esprit non plus. Idem pour les objectifs. Voilà que des extrémistes de tous bords effaçaient d’un coup de balai les revendication majeures et responsables. Une alliance contre-nature entre «Annahj Addimocrati» et «Al Adl wa Lihsan» décidait de tout! La démocratie revendiquée manquait déjà à ce niveau. Le discours Royal du 9 mars 2011 et le changement de stratégie du mouvement décidé par ces deux formations avaient réussi à faire fuir les classes moyennes… Les manifs commençaient à se vider et à se raréfier.
Le cours de la réforme avait ses limites mais aussi sa logique. Ce que n’avait pas bien et assez vite assimilé un mouvement entré en déliquescence. Beaucoup d’aspirations des jeunes du 20 février ont été satisfaites. Beaucoup d’autres restent dans le cadre des « objectifs reportés », mais le mouvement a réussi à donner une nouvelle image du Maroc. Cela est certainement indéniable et irréversible.