-
Détention de Sansal: Ses filles "impuissantes" en République tchèque
-
Le président Trump s'émeut de la faim à Gaza, où Israël poursuit ses frappes meurtrières
-
L'Inde veut que le FMI cesse ses prêts au Pakistan : Islamabad dénonce un appel "désespéré"
-
Pourparlers sur l'Ukraine : Pour le chef de l'Otan, Poutine a fait une "énorme erreur"

"La boîte noire retrouvée est le CVR"("cockpit voice recorder"), a déclaré cette source. "Mais le CVR a été endommagé. Il a été transféré à Paris ce matin (mercredi matin) au BEA" (Bureau d'enquêtes et d'analyses).
La seconde boîte noire (FDR - "flight data recorder"), enregistrant les données du vol est toujours recherchée.
Les boîtes noires révèlent des informations cruciales et des axes d'enquêtes pour déterminer les causes d'un accident aérien.
Si le CVR, l'enregistreur de vol "phonique", était exploitable malgré son état, il permettrait d'entendre les conversations entre le commandant de bord et le pilote, mais aussi tous les sons et annonces entendus dans la cabine de pilotage, les alarmes qui ont pu éventuellement retentir.
Une analyse acoustique poussée permettrait aussi de connaître par exemple le régime des moteurs. Mais, seule l'exploitation des deux enregistreurs permettra de comprendre avec certitude les circonstances exactes de l'accident.
Car le FDR enregistre lui, seconde par seconde, tous les paramètres sur une durée de 25 heures de vol (vitesse, altitude, trajectoire...).
Le BEA, chargé de l'enquête de sécurité technique, devait tenir une conférence de presse à son siège mercredi à 15H00 GMT au Bourget (banlieue parisienne).
Un grand nombre d'enquêteurs techniques et judiciaires se trouvent sur le site de l'accident. Une gigantesque et périlleuse opération de recherche a repris mercredi pour récupérer en pleine montagne les restes des 150 victimes de l'accident d'un Airbus A320 de la compagnie allemande Germanwings qui s'est écrasé mardi dans les Alpes françaises pour des raisons inexpliquées.
La recherche s'annonce complexe étant donné la dispersion des débris sur près de 4 hectares à flanc de montagne, dans une zone très difficile d'accès des Alpes du sud, à 1.500 mètres d'altitude, où l'appareil s'est pulvérisé. L'avion de la filiale low-cost de la Lufthansa, était parti mardi matin de Barcelone (Espagne) à destination de Düsseldorf (Allemagne), avec 144 passagers et six membres d'équipage.
"L'hypothèse terroriste n'est pas privilégiée", a déclaré mercredi le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. "Toutes les hypothèses doivent être regardées de près aussi longtemps que l'enquête n'a pas donné ses résultats".
Le président François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, étaient attendus vers 13H00 GMT sur le lieu de la catastrophe.