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Bien qu’originaire de Tan Tan, Brahim Ghali appartient à la fraction Oulad Chikh qui est issue de l’entité Rguibat Sahel ; laquelle se répartit entre le nord de la Mauritanie et le Sahara marocain et qui, de ce fait, est honnie par les Rguibat Charg répartis, quant à eux, entre Algériens de Tindouf, Laabadla, Béchar et Azaouadi.
Parmi les missions prioritaires assignées par le parrain algérien à Brahim Ghali, celle de calmer les esprits dans les camps et de faire régner un climat de confiance entre la direction et les populations, ce qui est loin d’être acquis. Surtout après la découverte dans l'un des camps de plusieurs dizaines de dépouilles de victimes de Covid-19 dont le Polisario réfutait l’existence.
Une autre mission non moins difficile concernait l'extension du peuplement des zones tampons par les séparatistes que Brahim Ghali n’arrive pas à prendre.
A ceci s’ajoute l’impopularité grandissante de la direction avec à sa tête Brahim Ghali. Impopularité qui est à l’origine de la naissance de nombreux mouvements dissidents dont le dernier-né est le Mouvement sahraoui pour la paix (MSP).
Toutes ces données ne sont pas pour satisfaire les décideurs algériens qui, selon les dernières informations qui nous parviennent des camps, prévoient la convocation d’un mini-congrès extraordinaire pour désigner un nouveau chef du mouvement séparatiste dont le choix, malgré toutes les spéculations, semble être porté sur un Sahraoui algérien originaire de Rguibat Charg, en la personne de l’ex-pseudo ministre de la Défense, Abdallah Lahbib Bellal, écarté du dernier gouvernement de Ghali.
Natif de Tindouf, Abdallah Lahbib jouit du soutien des autorités algériennes et de tous les Rguibat algériens du Charg qui, aujourd’hui, constituent la majorité des populations des camps de Tindouf dont à peine 2% proviennent des provinces marocaines du Sahara.
Si les autorités algériennes confirment Abdallah Lahbib à la tête du Polisario, cela signifiera que les généraux d’Alger ont décidé de se débarrasser de tous les Sahraouis originaires de l’ex-Sahara espagnol tout en gardant ce logo pour continuer à s'en servir contre l'intégrité territoriale du Maroc.