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Les intervenants à cette rencontre à distance organisée par "GEC Marrakech-Ecole de Management" en partenariat avec le Centre des jeunes dirigeants (CJD) et "Emerging Business Factory", ont relevé que cette crise sanitaire a permis d’instaurer une confiance entre employeurs et partenaires, combien nécessaire pour atténuer ses retombées socioéconomiques et dépasser ces circonstances exceptionnelles que traverse le Maroc, avec les moindres dégâts.
Pour le président du Conseil régional du tourisme (CRT) de Marrakech-Safi, Hamid Bentahar, la crise a démontré que les entreprises performantes sont celles qui ont investi dans le capital humain, notant que la formation continue des collaborateurs représente un levier qui permet à l’entreprise de se développer à long terme.
Il a, en outre, mis l’accent sur les mesures à adopter pour préserver l’emploi dans les différents secteurs économiques notamment, la réduction des charges sociales sur les entreprises qui préservent et sauvent les emplois, l’octroi de mesures fiscales et de délais de paiement des crédits aux entreprises qui maintiennent l’emploi et ont du mal à respecter leurs engagements.
Dans la foulée, il a souligné l'impératif de remettre en marche tous les secteurs exportateurs, de promouvoir le tourisme interne en tant qu’alternative visant à sauver le secteur, de créer toutes les conditions adéquates, et de mettre en place des mesures incitatives à même de favoriser l'intégration de l’informel dans le circuit économique.
Pour sa part, le président national de la commission sociale de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Hicham Zouanat, a plaidé en faveur du maintien des emplois en adoptant une batterie de mesures qui s'imposent en vue de sauver les entreprises, soulignant que le télétravail a permis dans un contexte de confinement imposé, de maintenir les activités des entreprises, d’augmenter l’efficacité de 22% et de réduire les accidents de travail.
En relation avec la question des accidents de travail, il a appelé à actualiser la liste des maladies professionnelles.
Le professeur de droit à l'Université Cadi Ayyad (UCAM) et avocat d'affaires, Mohamed Nakhli, a souligné de son côté, que le législateur est appelé à organiser le travail à distance, appelant dans ce sens, à mettre en place un cadre juridique approprié, outre l'élaboration d'une charte régissant ce mode de travail imposé par la pandémie.
Selon les initiateurs de cette conférence à distance, à l'approche du déconfinement, le débat sur le travail s'impose pour mieux préparer nos entreprises à relancer l'économie et la société.