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Deux attaques simultanées contre le commissariat central et l'école de police de N'Djamena ont fait au moins 33 morts et une centaine de blessés lundi, une première dans la capitale tchadienne.
Ces attaques n'ont pas été revendiquées mais le Tchad les a attribuées au groupe islamiste nigérian Boko Haram.
L'armée tchadienne est engagée en première ligne dans une opération militaire régionale depuis le début de l'année contre l'insurrection de Boko Haram, qui s'est étendue au-delà du nord-est du Nigeria vers les pays limitrophes.
Le Tchad, un pays majoritairement musulman, à la suite de ce double attentat-suicide a interdit le port de la burqa pour des raisons de sécurité. "Le port de la burqa ou tout autre système de port de turban où on ne voit que les yeux (camouflage) doit cesser immédiatement à compter de ce jour, non seulement dans les lieux publics et les écoles mais sur toute l'étendue du territoire", a annoncé le chef du gouvernement tchadien lors d'une adresse aux leaders des différentes communautés religieuses à la veille du début du ramadan. Boko Haram a perpétré de nombreux attentats-suicide au Nigeria depuis six ans, utilisant notamment des femmes kamikazes dissimulant des explosifs sous leurs burqas.
Le Premier ministre tchadien a précisé que "des instructions ont été données aux services de sécurité d'entrer dans les marchés et de ramasser toutes les burqas qui y sont vendues et de les brûler".