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Ils prennent d'assaut même les chaussées profitant des petits espaces, entre une voiture stationnée et une autre, offrant tout ce qu'une personne peut imaginer, en profitant de la tentation des gens qui achètent trop quand "le ventre est vide", constate la MAP.
Vendeurs de légumes, de poissons, de petit lait et couscous, entre autres, prennent place dès les premières heures du jour pour arriver à s'approprier un petit coin dans la rue.
Les plus consultés sont les vendeurs de menthe, celle parvenue de Meknès, la menthe de la région Brouj (région de Chaouia-Ouardigha) ou encore "salmia" (salvia), une plante, selon eux, qui aide à baisser le taux de glycémie dans le sang.
Ils conseillent leurs clients de prendre toute la "takhlita" (mélange des menthes et des plantes aromatiques) pour préparer un bon thé à prendre, juste après la fameuse harira marocaine, celle traditionnelle, la harira blanche (préparée avec de la semoule et du lait) ou encore la soupe à base de légumes.
Une multitude de produits, présentés dès le matin par des hommes et des femmes : de la "chebbakkia", des briouates aux amandes, du sellou (mélange de farine, beurre, amandes et autres épices), des dattes ou encore des crêpes marocaines (Msemmen) et des sandwiches fourrés à la portée de toute les bourses.
L'animation dans les rues se poursuit tard dans la nuit jusqu'au dernier jour du jeûne pour reprendre d'autres activités et vendre d'autres produits ayant lien avec la fête de l'Aid Al Fitr.
Les autorités savent que les marchands ambulants posent un problème aussi bien pour le commerce formel que pour les consommateurs, car les produits exposés en vente ne sont soumis à aucun contrôle sanitaire ni de qualité.
Le président de l'Association de Protection du Consommateur (UNICONSO) Ouadi Madih a souligné, dans une déclaration à la MAP, que le mois sacré du Ramadan connaît une activité plus soutenue surtout pour les produits à grande consommation, lesquels produits sont sollicités par les consommateurs poussés par le désir et l'envie d'acheter.
Cette habitude d'achat est traduite par une offre parfois non contrôlée, a-t-il expliqué notant que cette pratique fait naître une nouvelle vague de commerçants ambulants proposant, à chaque coin de rue, des produits alimentaires à haut risque de contamination.
"Ces commerçants ne respectent pas la chaîne de froid", a averti M. Madih faisant savoir que les marchands ambulants deviennent, durant le mois sacré, une source à problèmes à cause du manque de sécurité sanitaire et alimentaire, l'écoulement de type de produit périmés non contrôlés et sans aucune traçabilité ou encore des produits de contrebande à risque.
M. Madih n'a pas manqué de rappeler l'exemple de la personne, arrêtée dernièrement à la ville de Fès, pour fraude représentant un danger pour la santé des citoyens notant que ce mis en cause procédait à l'achat de grandes quantités de produits de consommation périmés et impropres à la consommation à des prix bas, avant de les stocker de manière inappropriée dans un entrepôt afin de falsifier les dates de préemption et les écouler sur le marché.
Malheureusement, cette personne comptait tirer profit de la hausse de la demande sur les produits alimentaires durant le mois de Ramadan pour vendre ces marchandises périmées au détail au prix qu'il voulait, a-t-il dit.
Ce phénomène que les commerçants ne cessent de dénoncer prend de l'ampleur et devient un fléau très difficile à combattre, notamment durant ce mois sacré, a-t-il martelé.