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​Les jeunes sont l’avenir du Maroc


Mercredi 21 Août 2019

​Les jeunes sont l’avenir du Maroc
Les droits et devoirs des jeunes ont toujours été au cœur des préoccupations de S.M le Roi Mohammed VI depuis son accession au Trône.
A cet effet, le Souverain a incité à maintes reprises, les partis politiques à s’ouvrir aux jeunes, à les sensibiliser à la chose publique et à participer à leur encadrement, afin qu’ils puissent jouer au mieux le rôle central qui doit être le leur. 
Fer de lance de tout projet de société, ils doivent, en effet, être au cœur de toutes les stratégies de développement. Le législateur en a pris acte puisque l’article 33 de la Constitution de 2011 stipule qu’il incombe aux pouvoirs publics de prendre toutes les mesures appropriées en vue d’étendre et de généraliser la participation de la jeunesse au développement social, économique, culturel et politique du pays.
Un appel Royal a été même lancé sous la Coupole à l’occasion de l’ouverture de la session du Parlement. «Le progrès enregistré au Maroc ne profite pas à tous les citoyens. En particulier, il ne touche pas ceux à qui nous vouons une bienveillante sollicitude : nos jeunes qui représentent plus d’un tiers de la population. En effet, assurer la mise à niveau de la jeunesse marocaine pour favoriser son engagement actif et efficient dans la vie publique nationale constitue un défi majeur qu’il convient de relever de manière appropriée. Nous l’avons souligné à maintes reprises, notamment dans le discours du 20 août 2012: la jeunesse représente notre véritable richesse; loin d’être un frein au développement, elle en constitue le moteur», a expliqué S.M le Roi sous les applaudissements des élus de la Nation. Et de poursuivre : «Du fait des changements sociaux à l’œuvre au Maroc, la jeunesse s’affirme désormais comme un nouvel acteur clé, et exerce une influence significative sur la scène nationale. Toutefois, en dépit des efforts consentis, à nos yeux et à ceux des intéressés, la situation de nos jeunes reste insatisfaisante. Parmi eux, nombreux sont ceux qui souffrent de l’exclusion, du chômage et se trouvent dans l’impossibilité de finir leurs études, parfois même d’accéder aux services sociaux de base». 
Dans cette politique, l’éducation est appelée à jouer un rôle de premier choix. «Le système d’éducation et de formation ne remplit pas efficacement son rôle dans la mise à niveau et l’insertion socioéconomique des jeunes. Certes, d’un certain point de vue, les politiques publiques sectorielles et sociales réservent une place importante aux jeunes. Toutefois, leur impact sur la situation de cette frange de la population reste limité, en raison de la faible efficacité des programmes, de leur manque de cohérence, de leur inadéquation aux spécificités de chaque catégorie de jeunes», a dit le Souverain expliquant que «les questions liées à la jeunesse sont indissociables des problématiques de croissance, d’investissement et de travail. Voilà pourquoi, pour remédier à la situation précaire des jeunes, il est nécessaire d’innover par des initiatives et des projets concrets, susceptibles de libérer leurs énergies, de leur assurer un emploi, un revenu stable. Alors seulement, ils seront aptes à apporter leur concours actif au développement du pays». 
S.M le Roi a donné en exemple le cas des jeunes qui travaillent dans le secteur informel. «Leur situation requiert la recherche de solutions réalistes n’impliquant pas nécessairement la mobilisation d’importantes ressources matérielles, mais assurant des moyens et des espaces de travail appropriés pour qu’ils exercent leur activité en toute légalité. De tels remèdes ont l’avantage de créer des bénéfices profitables à cette catégorie de la population et, au-delà, à la société tout entière», a indiqué S.M le Roi appelant «à l’élaboration d’une nouvelle politique intégrée dédiée aux jeunes. Axée fondamentalement sur la formation et l’emploi, celle-ci devrait avoir le potentiel nécessaire pour proposer des solutions réalistes aux problèmes réels des jeunes, notamment ceux qui vivent en milieu rural et dans les quartiers périphériques et pauvres».
Ciseler les nouvelles compétences des jeunes, les rendre compatibles avec les nouvelles normes du marché de l’emploi, baliser des perspectives pour les plus performants pour les intégrer dans les nouvelles dynamiques économiques, tel est d’ailleurs l’objectif que le Souverain a fixé récemment  en vue de permettre à la jeunesse marocaine de faire sien l’espoir de transformation du Maroc en un pays développé et ancré dans ses traditions éclairées tout en étant ouvert à la modernité et à ses exigences.


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