Autres articles
-
Atterrissage d'urgence et 36 heures bloqués dans un marais entourés de caïmans
-
Flèches contre tracteurs : La bataille silencieuse dans l'Amazonie péruvienne
-
Trump se déguise en pape sur les réseaux sociaux et s'attire des critiques
-
Le Royaume-Uni forcé de revoir le service du thé à l'exposition universelle d'Osaka
-
Déclin des populations d'oiseaux en Amérique du Nord

La plupart des plus de 10.000 espèces d'oiseaux sont apparues "rapidement" après l'extinction des dinosaures et non des millions d'années auparavant, montre une vaste étude génomique qui apporte aussi un nouvel éclairage sur leur évolution et celle des humains.
Ces travaux pendant quatre ans d'une équipe internationale de 200 scientifiques de vingt pays ont permis de séquencer le génome de 48 grandes espèces aviaires (autruche, canard, faucon, perroquet, ibis, aigle...), ce qui est sans précédent pour une seule famille animale.
Ils ont donné lieu à 28 études, dont huit sont publiées jeudi dans la revue américaine Science. Elles démontrent que seules quelques espèces d'oiseaux ont survécu à l'extinction des dinosaures il y a 66 millions d'années et d'autres animaux pour connaître ensuite une sorte de "big bang", c'est-à-dire une évolution accélérée permettant l'émergence en moins de quinze millions d'années d'une diversité aviaire spectaculaire.
Cela contredit l'hypothèse avancée jusqu'à présent selon laquelle les oiseaux dits modernes étaient apparus de 10 à 80 millions d'années avant la disparition des dinosaures.
L'une de ces études a également permis de remonter à l'ancêtre commun aux oiseaux, aux crocodiles --leur plus proche cousin vivant-- et aux dinosaures: les archosauriens.
Ces scientifiques ont aussi déterminé que le poulet partage davantage de similarités dans ses chromosomes avec les dinosaures, que les autres oiseaux.
D'après six autres études, certaines espèces d'oiseaux possèdent les mêmes gènes que les humains pour l'apprentissage des sons.
"Nous savons depuis longtemps qu'il y a des similarités entre le chant des oiseaux et la parole humaine mais nous ne savions pas si les mêmes gènes étaient impliqués... et la réponse est oui", a dit Erich Jarvis, un chercheur de l'Université Duke (Caroline du Nord).
Des chercheurs japonais ont déterminé que plus de 50 gènes subissent des changements similaires avec l'activité des circuits cérébraux spécialisés dans l'apprentissage des sons de certains oiseaux (colibri, passereau et perroquet) et les régions de la parole dans le cerveau humain.
Le séquençage de ces génomes a aussi révélé que les oiseaux ayant survécu aux dinosaures ont perdu leurs dents il y a environ 116 millions d'années avec des mutations sur les cinq gènes codant la production d'émail et d'ivoire.
Ce nouvel arbre généalogique des oiseaux résout en outre des débats de longue date sur les liens de parenté entre les espèces et leurs origines.
Ces travaux permettent par exemple de confirmer que les oiseaux aquatiques ont trois origines distinctes et que l'ancêtre commun des oiseaux terrestres (perroquet, pivert, chouette, aigle, faucon...) était un grand prédateur.
Malgré la diversité biologique des oiseaux, leur génome contient moins de gènes (14.000 environ) que d'autres grandes familles animales.
Cette étude, menée notamment par Guojie Zhang de la National Genebank en Chine, a permis de découvrir que le génome des oiseaux a perdu des milliers de gènes au début de leur évolution peu après avoir divergé des autres reptiles.
"Un grand nombre de ces gènes (perdus par les oiseaux) ont des fonctions essentielles chez les humains comme dans la reproduction, la formation du squelette et des poumons", précise le professeur Zhang. "La perte de ces gènes clé pourrait avoir eu un effet important sur l'évolution d'un grand nombre de caractéristiques des oiseaux". "Ceci est intéressant car on s'attend généralement à ce que l'innovation en matière d'évolution résulte de la création de nouveaux matériaux génétiques, pas d'une perte...", a-t-il ajouté.
Ces travaux pendant quatre ans d'une équipe internationale de 200 scientifiques de vingt pays ont permis de séquencer le génome de 48 grandes espèces aviaires (autruche, canard, faucon, perroquet, ibis, aigle...), ce qui est sans précédent pour une seule famille animale.
Ils ont donné lieu à 28 études, dont huit sont publiées jeudi dans la revue américaine Science. Elles démontrent que seules quelques espèces d'oiseaux ont survécu à l'extinction des dinosaures il y a 66 millions d'années et d'autres animaux pour connaître ensuite une sorte de "big bang", c'est-à-dire une évolution accélérée permettant l'émergence en moins de quinze millions d'années d'une diversité aviaire spectaculaire.
Cela contredit l'hypothèse avancée jusqu'à présent selon laquelle les oiseaux dits modernes étaient apparus de 10 à 80 millions d'années avant la disparition des dinosaures.
L'une de ces études a également permis de remonter à l'ancêtre commun aux oiseaux, aux crocodiles --leur plus proche cousin vivant-- et aux dinosaures: les archosauriens.
Ces scientifiques ont aussi déterminé que le poulet partage davantage de similarités dans ses chromosomes avec les dinosaures, que les autres oiseaux.
D'après six autres études, certaines espèces d'oiseaux possèdent les mêmes gènes que les humains pour l'apprentissage des sons.
"Nous savons depuis longtemps qu'il y a des similarités entre le chant des oiseaux et la parole humaine mais nous ne savions pas si les mêmes gènes étaient impliqués... et la réponse est oui", a dit Erich Jarvis, un chercheur de l'Université Duke (Caroline du Nord).
Des chercheurs japonais ont déterminé que plus de 50 gènes subissent des changements similaires avec l'activité des circuits cérébraux spécialisés dans l'apprentissage des sons de certains oiseaux (colibri, passereau et perroquet) et les régions de la parole dans le cerveau humain.
Le séquençage de ces génomes a aussi révélé que les oiseaux ayant survécu aux dinosaures ont perdu leurs dents il y a environ 116 millions d'années avec des mutations sur les cinq gènes codant la production d'émail et d'ivoire.
Ce nouvel arbre généalogique des oiseaux résout en outre des débats de longue date sur les liens de parenté entre les espèces et leurs origines.
Ces travaux permettent par exemple de confirmer que les oiseaux aquatiques ont trois origines distinctes et que l'ancêtre commun des oiseaux terrestres (perroquet, pivert, chouette, aigle, faucon...) était un grand prédateur.
Malgré la diversité biologique des oiseaux, leur génome contient moins de gènes (14.000 environ) que d'autres grandes familles animales.
Cette étude, menée notamment par Guojie Zhang de la National Genebank en Chine, a permis de découvrir que le génome des oiseaux a perdu des milliers de gènes au début de leur évolution peu après avoir divergé des autres reptiles.
"Un grand nombre de ces gènes (perdus par les oiseaux) ont des fonctions essentielles chez les humains comme dans la reproduction, la formation du squelette et des poumons", précise le professeur Zhang. "La perte de ces gènes clé pourrait avoir eu un effet important sur l'évolution d'un grand nombre de caractéristiques des oiseaux". "Ceci est intéressant car on s'attend généralement à ce que l'innovation en matière d'évolution résulte de la création de nouveaux matériaux génétiques, pas d'une perte...", a-t-il ajouté.