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Cris de joie et applaudissements ont ponctué la prestation de la chanteuse libanaise Hiba Tawaji mercredi dernier à Ryad, lors du tout premier concert réservé aux femmes dans la capitale saoudienne. Ce concert s'inscrit dans une série de mesures assouplissant les sévères restrictions dont les femmes sont l'objet en Arabie Saoudite, un royaume ultraconservateur du Golfe qui cherche depuis quelque temps à offrir plus de divertissements à sa population.
Hiba Tawaji s'est produite devant une salle comble, au centre culturel Roi-Fadh de Ryad, qui avait déjà accueilli des artistes étrangers ces derniers temps. "Je suis venue spécialement de Jizane pour ce concert", a déclaré Nafis Awad, une étudiante de cette province du sud, située à près de 1000 km de la capitale. "Nous sommes tellement contentes d'assister à ce concert, c'est la première fois", a-t-elle ajouté. "C'est une bonne chose que l'existence des femmes soit reconnue", a confié à l'AFP Salma, une autre étudiante.
Dans ce pays ultraconservateur, les femmes doivent porter le voile intégral en public et avoir l'assentiment d'un tuteur masculin -père, mari ou frère- pour voyager ou faire des études.
Ces derniers mois, les Saoudiennes ont toutefois obtenu le droit de pouvoir conduire, qui sera effectif en juin, et d'entrer dans des stades pour des évènements sportifs, mesure qui entrera en vigueur l'an prochain.
Le royaume cherche parallèlement à développer l'offre de divertissements pour sa population, dont la moitié a moins de 25 ans, comme le montre l'organisation cette année d'un festival Comic-Con.
Dans un pays où il n'existe pas de salle de cinéma, les concerts de musique ouverts aux deux sexes se sont par ailleurs multipliés, malgré la réticence des milieux religieux ultraconservateurs. Le pianiste grec Yanni s'est récemment produit à Jeddah et Ryad, accompagné de vocalistes féminines. Et le jour de la fête nationale, en septembre, des hommes et des femmes ont dansé dans la rue au rythme de la musique électronique, dans des scènes inédites à Ryad.
Hiba Tawaji s'est produite devant une salle comble, au centre culturel Roi-Fadh de Ryad, qui avait déjà accueilli des artistes étrangers ces derniers temps. "Je suis venue spécialement de Jizane pour ce concert", a déclaré Nafis Awad, une étudiante de cette province du sud, située à près de 1000 km de la capitale. "Nous sommes tellement contentes d'assister à ce concert, c'est la première fois", a-t-elle ajouté. "C'est une bonne chose que l'existence des femmes soit reconnue", a confié à l'AFP Salma, une autre étudiante.
Dans ce pays ultraconservateur, les femmes doivent porter le voile intégral en public et avoir l'assentiment d'un tuteur masculin -père, mari ou frère- pour voyager ou faire des études.
Ces derniers mois, les Saoudiennes ont toutefois obtenu le droit de pouvoir conduire, qui sera effectif en juin, et d'entrer dans des stades pour des évènements sportifs, mesure qui entrera en vigueur l'an prochain.
Le royaume cherche parallèlement à développer l'offre de divertissements pour sa population, dont la moitié a moins de 25 ans, comme le montre l'organisation cette année d'un festival Comic-Con.
Dans un pays où il n'existe pas de salle de cinéma, les concerts de musique ouverts aux deux sexes se sont par ailleurs multipliés, malgré la réticence des milieux religieux ultraconservateurs. Le pianiste grec Yanni s'est récemment produit à Jeddah et Ryad, accompagné de vocalistes féminines. Et le jour de la fête nationale, en septembre, des hommes et des femmes ont dansé dans la rue au rythme de la musique électronique, dans des scènes inédites à Ryad.