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Pour certains observateurs, ces informations sont à prendre avec des pincettes. En Effet, ils estiment que la question de l’asile politique de l’ancien président burkinabé ne se pose pas puisque les autorités ivoiriennes l’ont bien accueilli dès son arrivée à Yamoussoukro. Le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara, a même déclaré que «Blaise Compaoré restera aussi longtemps qu'il le voudra en Côte d'Ivoire».
Mieux, Bruno Koné, porte-parole du gouvernement ivoirien, a assuré que ce dernier est «comme chez lui» et qu’il est «un homme libre», qui peut circuler librement même à l’extérieur s’il le souhaite. Tout cela avec un statut d’ancien chef d’Etat puisqu’il est «traité avec tous les égards dus aux rangs qu’il a occupés et qui correspondent également au niveau de la relation qu’il a pu avoir avec notre pays et avec son chef». Une analyse qui ne semble pas du goût d’autres observateurs qui estiment que la question de l’asile au Maroc ne manquera pas d’être prochainement posée. Pour eux, la présence de Blaise Compaoré en Côte d’Ivoire n’est que temporaire. En effet, les voix appelant à son départ y sont de plus en plus nombreuses. C’est le cas des partis d’opposition qui contestent la présence du président déchu qu’ils accusent de jouer un rôle extrêmement négatif en finançant et en encadrant la rébellion. L’armée Burkinabè avait, en effet, formé, entraîné et équipé la rébellion qui avait ensanglanté la Côte d’Ivoire en septembre 2002, avant de porter Allassane Ouattara au pouvoir en avril 2011. «Le peuple ivoirien est convaincu que Blaise Compaoré fait partie de nos bourreaux et de ceux qui ont mis un frein au processus démocratique. Voilà pourquoi nous disons qu’il ne doit pas rester en Côte d’Ivoire. Il doit repartir dans son pays ou bien être remis à la justice. Il ne peut pas bénéficier d’un asile doré en Côte d’Ivoire», a déclaré Agnès Monnet, porte-parole du parti de l'ancien chef d'Etat ivoirien Laurent Gbagbo à RFI.











