Que ceux qui ont bu les paroles de Benkirane jusqu’à la lie et pris pour de l’argent comptant ses promesses se détrompent ! Il ne s’agissait que d’un leurre destiné à ferrer les Marocains…En effet, parmi les belles promesses et non moins roses perspectives dépeintes pour l'économie marocaine sur lesquelles tablait l'Exécutif mené par le chef de gouvernement, figurait le fait d'atteindre les 7% de croissance du PIB au terme de l'actuel mandat. Dans l'absolu, tout pourrait indiquer que c'était presque plié. Que nenni! Ce ne serait pas, selon toute vraisemblance, le cas. En fait, à en croire les toutes récentes prévisions de la Banque mondiale, l'économie nationale peinerait à atteindre les 6% de croissance à la fin de l'exercice 2016. Pour plus de précisions, l'institution de Bretton Woods prévoit un taux de croissance jouxtant les 5% et ce sera de même pour l'exercice en cours. Certes, ce niveau atteint figurera parmi les plus importants dans la région MENA, mais il restera, tout de même, en deçà des promesses bassinées à l'eau de rose. Ce qui ne passera pas sans avoir de l'impact sur tous les autres étages reliés au taux de croissance. A commencer par la création de l'emploi.....
Pour mémoire, la BM prévoyait pour 2015 et 2016, respectivement 4,6% et 4,8% si tout va bien. Les raisons derrière sont, selon la BM, la forte pluviométrie et la baisse des cours du pétrole. Autrement dit, cela relève des éléments exogènes. A moyen terme, et si les réformes se poursuivent à un rythme soutenu, la BM prévoit une croissance accélérée de l'ordre de 5% à tout casser...
Autre bémol à mettre au discrédit de Benkirane, souligné dans la foulée par le Haut-commissariat au plan (HCP), c’est la croissance de 2014 au Maroc qui ne s'est élevée qu'à 2,2%, soit le plus mauvais chiffre enregistré depuis l'année 2000 ! A bon entendeur…