
-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP
Les manifestations qui devraient s’achever sur un sit-in devant la direction du Polisario, ont été initiées en signe de protestation contre l’usage par la gendarmerie et la sixième région militaire de la force contre les manifestants lors des mouvements de la semaine dernière.
Ces manifestations qui ont été organisées en signe de soutien aux familles des victimes de la répression et aux personnes arrêtées par le Polisario et dont les organisateurs ont revendiqué la libération ainsi que la prise de sanctions contre les instances sécuritaires et les dirigeants qui avaient ordonné et perpétré ces violences.
Rappelons que les camps du Polisario, près de Tindouf, avaient été secoués par des manifestations de protestation durant les 1, 2, 3 et 4 novembre courant. Elles avaient été violemment réprimées par les milices du Polisario encadrées par la gendarmerie algérienne; ce qui avait causé de nombreuses blessures dans les rangs des manifestants et des arrestations. Pour éviter que ces violences ne se répètent plus, les protestataires qui savent que le chef du Polisario avait donné ses instructions pour que tous les rassemblements soient dispersés avec violence, ont demandé à la représentation du HCR, aux coopérants étrangers présents dans les camps proches du lieu du sit-in d’hier, d’œuvrer à la protection des manifestants. Ils ont également renouvellé leur appel aux organisations humanitaires et à la presse de visiter les camps pour se rendre compte des violences et des violations des droits de l’Homme perpétrées par les milices du Polisario.