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Signalées à la fin du mois d'avril dernier sur une superficie de 1.000 hectares dans différentes zones de ladite région, elles ont nécessité un traitement massif.
Il convient de rappeler que dans son dernier bulletin valable de mars jusqu’à la mi-mai 2015, la FAO avait tiré la sonnette d’alarme en précisant que « les conditions écologiques sont devenues favorables à la reproduction » des ailés essentiellement dans les vallées du Ziz-Ghris, Draâ, Bouarfa, près de Boujdour, entre Laâyoune et Boucraa ainsi que dans l’Ouest de Sakia Al Hamra ».
Il convient également de préciser que le site officiel du Maroc sur la lutte antiacridienne semble ne pas être mis à jour avec suffisamment de célérité pour que le public puisse prendre conscience du danger et se rendre compte des efforts déployés pour éviter le pire.
Le dernier état de la situation rendu public en la matière remonte, en effet, au mois de mars. Un mois de retard au cours duquel la situation a énormément changé sans que l’on n’y prenne garde ou que l’on ait eu vent des plans de bataille adoptés ou des opérations organisées en la matière. Ce qui fut le cas dans un passé suffisamment lointain pour que l’on ne garde aucun souvenir de la famine et de la misère qui avaient régné en des temps où notre pays n’était ni libre, ni indépendant.
A titre de rappel, le Maroc a connu cinq grandes invasions de criquets pèlerins durant le XXème siècle. La première, survenue en 1914, a duré cinq années condamnant une large frange de la population à la disette.
Idem entre 1927 et 1934, entre 1941 et 1948, entre 1954 et 1961, entre 1987 et 1989 et, surtout entre 1987 et 1989 où ce fut l'une des plus importantes invasions enregistrées et qu’elle a nécessité la mobilisation de moyens humains, matériels et financiers considérables (1 milliard de dirhams) pour traiter près de 5 millions d'hectares.