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La vidéo, postée par l’agence espagnole Europa Press sur son portail, montre comment un jeune immigrant qui était en train de franchir la barrière grillagée séparant le préside occupé du reste du Maroc, a reçu des coups de matraque des agents de la Guardia civil à tel point que le jeune immigrant subsaharien a perdu connaissance.
Devant la gravité d’une telle forfaiture, les agents de celle-ci ont tenté de le relever, mais en vain. Par la suite, ils lui ont fait franchir la porte de service de la barrière et l’ont laissé dans la partie marocaine du grillage.
« Tout au long de l'enregistrement, environ cinq minutes, le jeune homme ne semble pas avoir repris conscience et Prodein dit avoir reçu des informations contradictoires à ce sujet. Certains prétendent que le jeune Camerounais est mort et d'autres disent qu'il est encore en vie. La vidéo prouve néanmoins qu’il n’a pas reçu de soins sur le sol espagnol », a souligné Europa Press.
Ces derniers jours, plus de 200 clandestins ont tenté de passer en force la clôture entourant Mellilia et cinq d’entre eux y ont réussi. Cette nouvelle vidéo enregistrée mercredi dernier enfonce davantage la Guardia civil dans une position de plus en plus intenable.
En effet, le colonel chef de la Benemérita à Mellilia, Ambrosio Martín Villaseñor, avait comparu récemment devant la justice après avoir été dénoncé par trois ONG espagnoles (Andalucía Acoge, SOS Racismo et Prodein) pour avoir expulsé des migrants sans-papiers vers le Maroc.
Ce haut gradé avait été auditionné par Emilio Lamo de Espinosa, magistrat à la Cour de première instance de Mellilia, pour avoir commis un délit punissable par la loi en expulsant des sans-papiers qui voulaient sauter la double barrière grillagée séparant le préside occupé du reste du Maroc.
Les faits remontent à la période allant du 18 juin au 13 août «quand un nombre indéterminé de migrants qui ont sauté la barrière ont été livrés aux Forces auxiliaires marocaines en violation de la loi espagnole sur les étrangers».
Les vidéos présentées par les ONG ibériques montrent que «plusieurs Subsahariens ont été livrés par les agents de la Guardia civil aux Forces auxiliaires marocaines à travers la porte de service de la barrière grillagée sans préciser s’ils ont préalablement comparu ou non devant la Police nationale», comme l’exige ladite loi.