-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP

Dans la plate-forme de ce Forum, il y a lieu de lire que cette thématique est dictée notamment par sa place en tête des revendications et manifestations de masse pour le changement et la consécration des droits humains, universellement reconnus, particulièrement dans les sociétés du Sud. Ce droit, qui élargit et redimensionne le «droit à l’information» porté par l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, est au cœur de toutes les formes de mobilisation sociale et politique qui animent la scène publique.
La même source souligne que les jeunes, les femmes et les groupes minoritaires ou marginalisés revendiquent ce droit, en s’appropriant divers moyens et outils de communication que permettent médias traditionnels et nouveaux. La revendication de ce droit moderne procède fondamentalement du droit de tout citoyen à l’information, qui est le centre de gravité autour duquel peut se déployer et se développer une réelle «communication par tous et pour tous ».
Et de renchérir qu’une telle démocratisation de la communication, sans laquelle nulle démocratie ne peut prétendre ni à la crédibilité nécessaire ni à la pérennité indispensable, suppose avant tout une appropriation par quiconque le désire -au sein d’une société- de tout moyen d’information et de communication. Ainsi, les communautés, les groupes, les associations sont les acteurs à même de réaliser et de garantir une telle appropriation des médias et des TIC, appropriation sans laquelle ni le « droit à l’information », ni le « droit à la communication » (participative) ne peuvent être réellement mis en œuvre et servir effectivement l’ancrage de la démocratie dans les sociétés qui y aspirent, comme le font de plus en plus de nos jours, les sociétés du Sud. C’est la raison pour laquelle nombre de militants des médias alternatifs, communautaires et associatifs, se sont constitués en réseaux pour mener une stratégie de lutte, de plaidoyer, de formation, de coordination, de solidarité agissante, de réseautage et d’échange de compétences et de contenus, pour faire avancer leur cause dans le monde. La cause de l’information et de la communication citoyennes, telles que la produisent les militants alternatifs, associatifs et communautaires.