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Partant de là, l’ordre du jour de la réunion de ladite commission devait comporter en premier lieu l’examen de la proposition de création de l’Instance nationale de supervision des élections, déposée par les deux Groupes parlementaires le 23 septembre. Sauf qu’il en a été décidé autrement pour que la priorité soit donnée au projet de la révision des listes électorales, déposé le 1er octobre par le gouvernement et soumis à la commission le 3 dudit mois, soit deux semaines après la proposition des Groupes socialiste et istiqlalien.
Une violation notoire de la Constitution qui a conduit les Groupes de l’opposition (USFP, Istiqlal, PAM et UC) à opter pour le retrait, tout en exprimant leur profond regret suite au non-respect du règlement intérieur de la Chambre des représentants. Ceci d’autant plus que l’article 82 de la Constitution dispose qu’«une journée par mois au moins est réservée à l’examen des propositions de loi dont celles de l’opposition».
Le communiqué conjoint des Groupes de l’opposition rapporte que l’examen du projet de la révision des listes électorales s’est limité à leur actualisation et non à leur renouvellement comme cela a été revendiqué par l’opposition, ainsi que par certains partis de la majorité avant que ces derniers ne changent de position. Une situation qui nourrit davantage les appréhensions des Groupes de l’opposition quant à l’intégrité des prochaines échéances, tant qu’elles ne seront pas immunisées à travers des listes électorales qui permettent un consensus national, ce qui aurait pu avoir lieu s’il y avait une volonté politique dans un cadre de concertations sérieuses.